Tuer Xorg sans qu’il ne redémarre

J’ai eu à installer un driver Nvidia sur la Linux Mint d’un ami il n’y a pas très longtemps et vu qu’Nvidia est particulièrement Linux friendly (Troll), il fallait que Xorg ne soit pas lancé pour que l’installeur fasse son office. Or je me suis vite rendu compte que de tuer le serveur X n’est pas suffisant puisqu’il se relance automatiquement à chaque fois.

L’astuce consiste à killer mdm (ou gdm selon votre distribution) AVANT de killer Xorg. C’est en effet lui qui est chargé de palier aux défaillances de l’environnement graphique. La plupart du temps, stopper mdm arrêtera de lui même Xorg.

Ainsi donc en tapant la commande :

/etc/init.d/mdm stop

On peut enfin fermer Xorg et installer ses drivers. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Merci Nvidia !

Chrome 28 et fichier libpeerconnection.log

Du jour au lendemain est apparu à la racine de mon dossier personnel un fichier libpeerconnection.log. Il est systématiquement vide est revient toujours après une suppression. Quelques recherches m’ont permis de découvrir que c’est Google Chrome qui créé ce fichier dans sa version 28. Le problème est connu est corrigé mais il faudra attendre la release de la version 29 pour que la correction soit intégrée à la branche stable.

Heureusement, en attendant, il est possible de corriger le problème en modifiant le fichier /opt/google/chrome/google-chrome et de rajouter juste avant le ligne :

exec-a "$ 0" "$ HERE / chrome" "$ @"

la ligne

cd /tmp

/tmp peut bien sûr être remplacé par tout autre dossier dans lequel vous voulez que le fichier libpeerconnection.log soit créé. Il ne reviendra alors plus à la racine de votre dossier personnel.

Changer l’icône du menu d’applications

Un des avantages principaux des environnements de bureau Linux est leur simplicité à changer de thème. Ces derniers incluent aussi un logo du menu d’applications. Cependant, beaucoup de thèmes, même s’ils contiennent presque tous les logos des principales distributions, en utilisent un par défaut qui correspond rarement à la distribution sur laquelle on vient de les installer. La plupart du temps, c’est même le logo Ubuntu qui est placé par défaut.

Heureusement, il est possible de changer cette icône afin de mettre l’icône de son choix. Le nom de l’icône qui est utilisée est : start-here.png (ou .svg). On la trouve la plupart du temps dans le dossier : /usr/share/icons/<DOSSIER _DU_THEME>/24×24/places

start-here.png peut être un lien symbolique. Il sera interprété comme s’il était l’image même. On peut donc faire un lien vers une autre icône à l’aide de la commande :

ln -s <fichier_source.png> start-here.png

pour choisir l’une des autres proposées. Il faut ensuite recharger le cache d’icônes pour que le changement soit pris en compte au prochain redémarrage en tapant :

gtk-update-icon-cache -f /usr/share/icons/<DOSSIER_DU_THEME>

Après un redémarrage de la session (même si je préfère redémarrer toute la machine dans le doute), la nouvelle icône trônera sur le menu d’applications.

Bandes noires entre l’affichage et la bordure de l’écran

Après avoir installé ma Debian Wheezy, installé les pilotes propriétaires et donc activé le mode full effects de Gnome 3, je me retrouvais quand même avec d’étranges bandes noires qui m’empêchaient d’utiliser toute la largeur et la hauteur de mon écran. Impossible de régler celui ci pour prendre l’espace inutilisé, et ma résolution était bien à son maximum à savoir full HD.

Il m’aura fallut beaucoup de recherche mais finalement, j’ai trouvé où changer ce paramètre gênant. Pour cela, il faut lancer Catalyst en mode administrateur soit depuis le menu, soit à l’aide de la commande

amdcccle

lancée en root. Une fois dans le panneau de contrôle, il faut se rendre dans le menu « Graphique » -> « Bureaux et affichages »

Une fois ici, aller sur « Configurer« . Dans « Option de mise à l’échelle« , une jauge (Moi elle était à 15%) nommé « sur/sous balayage » va permettre de jouer sur les bandes noires.

A vous la joie d’un écran de nouveau bien rempli.

Information sur l’accélération graphique

De nombreux jeux et effets de bureau requièrent l’accélération graphique pour fonctionner. Pour être sûr que celle ci est bien activée avec les pilotes de votre carte graphique, il n’y a rien de plus simple. La commande :

glxinfo | grep 'direct rendering'

donne immédiatement la réponse à la ligne d’après. Par contre, si la réponse est non, il faut se reporter à sa carte graphique, son modèle et son pilote pour l’activer.

Drivers propriétaire ATI sur Debian Wheezy

Durant un temps j’ai testé la dernière version de Debian, Wheezy 7.0 avec Gnome 3. Il a finalement réussi à me réconcilier partiellement avec la dernière version du gestionnaire de bureau même si ce n’est toujours pas ça. Cependant, avec ma « vieille » ATI Radeon HD 3870, il m’a fallut installer le driver propriétaire pour avoir accès à tous les effets graphiques.

Les drivers ATI sont très largement plus simples à installer que les drivers Nvidia mais encore faut-il savoir quoi installer. Sous Debian, il faut bien sûr commencer par ajouter les dépôts non-free (dans /etc/apt/sources.list) puis faire :

apt-get install fglrx-driver

Un fois le driver propriétaire installé, il devrait être configuré seul, sinon faire :

aticonfig --initial

Ceci a pour effet de générer le fichier xorg.conf nécessaire. A partir de là, il est possible de lancer le gestionnaire de configuration graphique à partir de la commande

amdcccle

Bien sûr, cette technique passe uniquement par les paquets contenus dans les dépôts. Je préfère malgré tout le plus souvent télécharger le driver sur le site d’AMD et l’installer depuis le fichier.run extrait. Celui ci contient à coup sûr la dernière version du driver et, là encore contrairement à Nvidia, offre un installeur très simple à utiliser.

Ceci fonctionne aussi bien pour les systèmes 32 que 64 bits.

Réinstaller un paquet depuis les dépôts

Parfois, l’installation d’un paquet depuis les dépôts vient compromettre les configurations d’un paquet précédemment installé. Pour reconfigurer l’ancien paquet, il existe plusieurs solutions mais il peut souvent être intéressant de réinstaller l’ancien paquet.

Pour ce faire, on peut utiliser l’une de ces commandes :

aptitude reinstall <NOM_DU_PAQUET>

ou

apt-get install --reinstall <NOM_DU_PAQUET>

Enlever l’icône Docky du dock

Un copain m’a montré il y a quelque temps le dock le plus abouti que j’ai vu sous Linux jusqu’ici. Il s’appelle Docky et offre une multitude de possibilités tout en étant très agréable d’utilisation. Je suis assez peu utilisateur de dock mais celui ci sort réellement du lot. Seul point noir à son actif, l’impossibilité dans les préférences de retirer l’icône de paramétrage du dock de lui même.

Il est cependant possible d’arriver à nos fins en passant par gconf-editor. Dans apps/docky-2/docky/items/DockyItem se trouve une variable ShowDockyItem qu’il suffit de passer à False (donc de décocher). L’icône devrait avoir disparu et si ce n’est pas le cas, elle le fera après un redémarrage. Plus de petite ancre ennuyante sur son jolie dock.

Vous pouvez aussi effectuer cette modification par la console à l’aide de la commande :

gconftool-2 --type Boolean --set /apps/docky-2/Docky/Items/DockyItem/ShowDockyItem False

Kit d’informations sous Linux

Il est toujours intéressant de collecter un certain nombre d’informations sur son système soit de manière répétée, soit occasionnellement. Voici un survol des principales commandes qu’il est bon de connaitre car on vient toujours à les utiliser :

  • apropos <mot>
    Affiche les commandes avec une courte définition en rapport avec <mot>
  • cat <fichier>
    Affiche le contenu texte de <fichier>
  • cat /proc/version
    Affiche la version de son noyau, son nom et la version du compilateur utilisé
  • df
    Affiche des informations sur les partitions
  • du
    Estime la place occupée par les fichiers et répertoires présents dans le dossier courant
  • find <mot>
    Recherche récursivement <mot> dans un répertoire
  • free
    Affiche la quantité de mémoire vive et swap utilisée
  • groups
    Affiche les groupes auxquelles appartient un utilisateur ou par défaut l’utilisateur qui lance la commande
  • id
    Permet d’afficher l’UID et le GID des utilisateurs du système
  • locate <mot>
    Recherche <mot> dans tous les répertoires
  • ls <direction>
    Liste les fichiers et/ou dossiers de <direction> ou par défaut du répertoire courant
  • lsmod
    Affiche le statut des modules du noyau Linux (fichier /proc/modules)
  • lspci
    Affiche les informations sur les bus PCI (donc de la plupart des périphériques)
  • more <fichier>
    Affiche <fichier> dans le shell page par page
  • mount
    Affiche la liste des disques montés. Permet aussi de monter des partitions et périphériques
  • printenv
    Affiche les variables d’environnement de l’utilisateur
  • ps
    Affiche les processus actifs du système
  • pstree
    Affiche les processus actifs du système sous forme d’arbre
  • pwd
    Affiche le chemin du répertoire actuel
  • stat <fichier>
    Affiche des informations sur un <fichier>
  • top
    Affiche des informations en continu sur l’activité du système
  • uname
    Affiche le type de système
  • uptime
    Affiche l’uptime (temps depuis lequel le système est allumé)
  • w
    Liste les utilisateurs connectés et quel programme ils utilisent actuellement
  • whois <URL ou IP>
    Affiche les informations de domaine de <URL> ou de <IP>
  • whatis <commande>
    Affiche la description despages de manuel de la <commande> correspondante
  • whereis <fichier>
    Recherche rapide de <fichier> dans tout le système
  • which <commande>
    Localise une <commande> sur le disque
  • who
    Affiche les utilisateurs connectés au système

Afficher un man en particulier

La commande man est certainement, même si elle ne l’est pas encore assez au vu de certaines demandes sur les forums spécialisés, une des commandes les plus utilisées.

Certaines commandes/certains programmes possèdent plusieurs pages de manuels. man en est un parfait exemple. Aussi, la commande

man man

va chercher la page de manuel par défaut (Ici la page man(1)). Or il existe aussi une page man(7), conseillée à la fin de man(1). Pour y accéder, rien de plus simple :

man 7 man

La structure est la même pour toutes les pages de manuel.