Désactiver le TouchPad sous Linux Mint

Ma machine de travail est un Asus G73JH. Celle ci est parfaitement prise en charge par Linux Mint sur tous les plans à un détail prêt : le bouton de désactivation du TouchPad. Celui ci n’est pas reconnu automatiquement et le TouchPad apparaît systématiquement activé. Moi qui utilise une souris en permanence, un TouchPad activé ne sert qu’à procéder à des clics involontaires.

Heureusement, il est très simple de contrôler ce comportement à l’aide des commandes suivantes:

synclient TouchpadOff=1

pour désactiver le TouchPad et :

synclient TouchpadOff=0

pour activer le TouchPad. Il ne reste plus qu’à lancer cette commande au démarrage de l’ordinateur et les clics involontaires ne deviennent plus un problème.

Lister ses paquets installés pour les réinstaller

Il peut souvent être pratique de voir les paquets actuellement installé sur son système d’exploitation (ici basé sur Debian). On peut par exemple vouloir les exporter pour les réinstaller sur une autre distribution ou tout bêtement pour réinstaller sa machine.

La solution pour faire ça consiste à utiliser le gestionnaire de paquets dpkg à l’aide de la commande :

dpkg --get-selections

Ce qui permet par exemple d’exporter cette liste en l’inscrivant dans un fichier comme ceci :

dpkg --get-selections > packagesList

Un fois ce fichier plat importé sur le nouvel OS, on va importer la liste de paquets en faisant :

dpkg --set-selections < packagesList

Remarque : notez bien la différence entre le get et le set.
Il ne reste plus qu’à installer cette liste à l’aide de la commande :

apt-get dselect-upgrade

Si vous voulez simplement obtenir des informations détaillées sur les paquets que vous avez installés, vous pouvez utiliser :

dpkg -l

mais le détail des informations empêchera de réimporter ce fichier par la suite.

Se connecter à un bureau à distance sur Linux Mint

Linux Mint, comme Ubuntu, Xubuntu, Fedora, Debian et la grande majorité des distributions Linux grand publique, offrent la possibilité de se connecter à distance à sa machine grâce au Bureau à distance. On peut régler les possibilités de connexion dans le menu Préférences -> Partage de bureau. Cette connexion utilise par défaut le protocole VNC.

Windows offre la même possibilité, mais uniquement sur ses versions pro et supérieures, à la différence qu’il utilise le protocole RDP au lieu de VNC.

Je ne sais pas depuis quand ceci est arrivé, mais sous Linux Mint, il n’y a plus de logiciel packagé avec la distribution pour consulter des bureaux à distance. Celui que j’utilisais auparavant lorsque Ubuntu était encore une vrai distribution (Oui une larme de troll ne fait jamais de mal), était celui intégré de base à savoir Vinagre. Celui ci fait tout à fait l’affaire et permet de se connecter à des bureaux à l’aide des protocoles SSH, VNC ou RDP le plus simplement du monde. Un simple :

apt-get install vinagre

et Vinagre s’ajoute dans le menu Internet le plus simplement du monde. Un grand nombre d’autres solutions de contrôle de bureau à distance existent et à ce sujet, je conseille de visiter la page de documentation Ubuntu sur le sujet.

Information sur l’accélération graphique

De nombreux jeux et effets de bureau requièrent l’accélération graphique pour fonctionner. Pour être sûr que celle ci est bien activée avec les pilotes de votre carte graphique, il n’y a rien de plus simple. La commande :

glxinfo | grep 'direct rendering'

donne immédiatement la réponse à la ligne d’après. Par contre, si la réponse est non, il faut se reporter à sa carte graphique, son modèle et son pilote pour l’activer.

Drivers propriétaire ATI sur Debian Wheezy

Durant un temps j’ai testé la dernière version de Debian, Wheezy 7.0 avec Gnome 3. Il a finalement réussi à me réconcilier partiellement avec la dernière version du gestionnaire de bureau même si ce n’est toujours pas ça. Cependant, avec ma « vieille » ATI Radeon HD 3870, il m’a fallut installer le driver propriétaire pour avoir accès à tous les effets graphiques.

Les drivers ATI sont très largement plus simples à installer que les drivers Nvidia mais encore faut-il savoir quoi installer. Sous Debian, il faut bien sûr commencer par ajouter les dépôts non-free (dans /etc/apt/sources.list) puis faire :

apt-get install fglrx-driver

Un fois le driver propriétaire installé, il devrait être configuré seul, sinon faire :

aticonfig --initial

Ceci a pour effet de générer le fichier xorg.conf nécessaire. A partir de là, il est possible de lancer le gestionnaire de configuration graphique à partir de la commande

amdcccle

Bien sûr, cette technique passe uniquement par les paquets contenus dans les dépôts. Je préfère malgré tout le plus souvent télécharger le driver sur le site d’AMD et l’installer depuis le fichier.run extrait. Celui ci contient à coup sûr la dernière version du driver et, là encore contrairement à Nvidia, offre un installeur très simple à utiliser.

Ceci fonctionne aussi bien pour les systèmes 32 que 64 bits.

Kit d’informations sous Linux

Il est toujours intéressant de collecter un certain nombre d’informations sur son système soit de manière répétée, soit occasionnellement. Voici un survol des principales commandes qu’il est bon de connaitre car on vient toujours à les utiliser :

  • apropos <mot>
    Affiche les commandes avec une courte définition en rapport avec <mot>
  • cat <fichier>
    Affiche le contenu texte de <fichier>
  • cat /proc/version
    Affiche la version de son noyau, son nom et la version du compilateur utilisé
  • df
    Affiche des informations sur les partitions
  • du
    Estime la place occupée par les fichiers et répertoires présents dans le dossier courant
  • find <mot>
    Recherche récursivement <mot> dans un répertoire
  • free
    Affiche la quantité de mémoire vive et swap utilisée
  • groups
    Affiche les groupes auxquelles appartient un utilisateur ou par défaut l’utilisateur qui lance la commande
  • id
    Permet d’afficher l’UID et le GID des utilisateurs du système
  • locate <mot>
    Recherche <mot> dans tous les répertoires
  • ls <direction>
    Liste les fichiers et/ou dossiers de <direction> ou par défaut du répertoire courant
  • lsmod
    Affiche le statut des modules du noyau Linux (fichier /proc/modules)
  • lspci
    Affiche les informations sur les bus PCI (donc de la plupart des périphériques)
  • more <fichier>
    Affiche <fichier> dans le shell page par page
  • mount
    Affiche la liste des disques montés. Permet aussi de monter des partitions et périphériques
  • printenv
    Affiche les variables d’environnement de l’utilisateur
  • ps
    Affiche les processus actifs du système
  • pstree
    Affiche les processus actifs du système sous forme d’arbre
  • pwd
    Affiche le chemin du répertoire actuel
  • stat <fichier>
    Affiche des informations sur un <fichier>
  • top
    Affiche des informations en continu sur l’activité du système
  • uname
    Affiche le type de système
  • uptime
    Affiche l’uptime (temps depuis lequel le système est allumé)
  • w
    Liste les utilisateurs connectés et quel programme ils utilisent actuellement
  • whois <URL ou IP>
    Affiche les informations de domaine de <URL> ou de <IP>
  • whatis <commande>
    Affiche la description despages de manuel de la <commande> correspondante
  • whereis <fichier>
    Recherche rapide de <fichier> dans tout le système
  • which <commande>
    Localise une <commande> sur le disque
  • who
    Affiche les utilisateurs connectés au système

Monter automatiquement une partition NTFS

Dans mon ordinateur portable se trouvent 2 disques durs physiques. L’un d’entre eux me sert à mettre mes systèmes d’exploitation ainsi que tous les logiciels que j’ai à installer (Sous Windows avec les jeux ça va très vite) et l’autre me sert à stocker une grosse majorité de mes données. Sur ce principe, je peux facilement partager des documents entre mon Windows et mes Linux.

Petit inconvénient, autant sous Windows mon deuxième disque dur est monté automatiquement, autant sous mes Linux, il me faut le remonter à chaque démarrage. Ceci devient problématique par exemple lorsque mes IDE ont retenu l’emplacement d’un projet et que le disque qui le contient n’est pas monté. De plus, afin que Windows puisse lire les informations du disque de données, celui ci est formaté en NTFS.

J’ai donc décidé de monter ma partition automatiquement au démarrage de mes Linux.

Il faut savoir que sous Linux, les instructions de montage des disques durs/partitions se trouvent dans le fichier /etc/fstab. On peut voir avec un

cat /etc/fstab

que ce fichier contient déjà les informations de montage de la partition principale ainsi que du swap (quand on a mis un). Les colonnes sont détaillées en commentaire et il suffit de suivre ce format pour automatiser n’importe quel montage. Pour plus de détails sur les options disponibles ainsi que pour la signification des 3 dernières colonnes, il suffit de faire un :

man fstab

La partition que je souhaite monter est en NTFS. J’utilise donc le pilote ntfs-3g pour utiliser mon disque. S’il n’est pas disponible, il suffit de l’installer avec

apt-get install ntfs-3g

J’utilise aussi l’UUID de ma partition pour ne pas avoir de problème si jamais des disques changent, sont rajoutés ou supprimés (dans mon cas peu de chances mais on n’est jamais trop prudent). Pour trouver l’UUID d’un disque je vous renvoie à cet article.

Un fois l’UUID obtenu, il me faut un dossier dans lequel je monterai ma partition et qui m’assure un chemin identique à chaque montage. Pour ça, je crée un dossier AKIRA (le nom que je donne à ma partition) dans /media/ à l’aide de la commande

mkdir /media/AKIRA

Je n’ai maintenant plus qu’à rajouter la ligne suivante à mon fstab :

UUID=<MON UUID>    /media/AKIRA    ntfs-3g    defaults    0    2

Après un redémarrage, ma partition est automatiquement montée dans le dossier /media/AKIRA, en utilisant le pilote ntfs-3g, avec les droits par défaut (rw, suid, dev, exec, auto, nouser, and async), sans être dumpée (0), et vérifiée après la partition principale (2).

Installer une nouvelle police de caractères

Depuis quelques temps, j’ai pris l’habitude d’utiliser deux polices de caractères régulièrement. Ces deux polices sont Source Sans Pro et Source Code Pro (Celle que j’utilise principalement et dont vous pouvez avoir plus de détails sur le blog d’Adobe). Afin de pouvoir les utiliser, il faut installer ces polices dans son système d’exploitation. La plupart des logiciels sauront d’eux-même aller les chercher.

Sous Windows comme sous Ubuntu, installer une police consiste à déposer les fichiers correspondant (ttf, otf, une liste plus détaillée sur FileInfo) dans un dossier, reconnu comme le dossier de polices du système.

Sous Windows, le dossier est C:\Windows\Fonts (Vérifiez la compatibilité des formats que vous installez Windows ne prend peut-être pas tout en charge)

Sous Linux, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • Soit vous voulez installer la police pour un seul utilisateur et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /home/<USER>/.fonts
  • Soit vous voulez installer la police pour tous les utilisateurs et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /usr/share/fonts

Une grosse différence est que sous linux, chaque police peut être mise dans un dossier séparé alors que sous Windows tous les fichiers doivent être posés en brut.

Enfin, si vous ne voulez pas avoir à redémarrer l’ordinateur, resynchronisez le cache des polices de caractères avec la commande :

sudo fc-cache -f -v

Changer la langue de Thunderbird

Certaines distributions Linux comme Linux Mint ont déjà Thunderbird d’installé de base. Malheureusement, même en choisissant la langue de la distribution comme le français par défaut lors de l’installation du système d’exploitation, l’application de messagerie reste en anglais.

Il existe plusieurs manières de régler le problème. La première est de supprimer tout le logiciel, de re-télécharger le package correspondant sur le site officiel et de l’installer. On ajoute ainsi les packages de langue directement en même temps.

La deuxième solution, la plus simple, est d’installer les packages de langue directement depuis les dépôts de la distribution grâce à la commande :

sudo apt-get install thunderbird-locale-<langue>

soit pour le français :

sudo apt-get install thunderbird-locale-fr

Et voilà un logiciel de messagerie dans la langue de son choix en un instant. Pour avoir la correction orthographique dans la langue de son choix maintenant, passer par le menu Edition -> Préférences, onglet Rédaction -> Orthographe et cliquez sur Télécharger d’autres dictionnaires.

Savoir quelles sont les dernières connexions à une machine

Sur l’un de mes serveur, j’ai retrouvé un fichier lolo de 121 Go à la racine de l’un de mes utilisateurs. Un petit affichage du fichier m’a permis de voir qu’il n’était composé que de « y », à mesure de un par ligne, et donc de me rendre compte qu’il avait dû être fait à l’aide de la commande :

yes > lolo

yes est une commande qui écrit de manière répétée soit un texte qu’on lui a passé soit par défaut « y », jusqu’à ce qu’il soit tué. Avec cette commande il est donc très facile de faire des fichiers qui grossissent jusqu’à remplir le disque dur.

Afin de savoir qui était responsable de ce méfait, j’ai utilisé la commande qui permet de lister les dernières connexion qui ont eu lieu sur une machine, j’ai nommé last.

Quelques options son vraiment intéressantes et pour les autres je vous laisse aller sur la manpage qui est très détaillée :

-F : Affiche la date et l’heure des connexion/déconnexion ainsi que la durée
-i : Affiche l’adresse IP
-w : Affiche le nom d’utilisateur et le domaine

Grâce à last j’ai pu voir que personne d’autre que moi ne s’était connecté à mon serveur et un petit tour dans .bash_history m’a permis de vérifier que c’est moi qui avait tapé cette commande et que j’avais juste oublié de l’arrêter. Malin …