Augmenter la taille maximale des fichiers à prévisualiser

Depuis l’arrivée de Linux Mint 16 Petra je suis de nouveau comme un poisson dans l’eau. Les versions MATE comme Cinnamon sont parfaitement abouties et je n’ai pas encore eu l’occasion de trouver un seul bug. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché la petite bête en poussant les configurations dans leurs derniers retranchements.

J’ai cependant pu trouver un petit élément qui pourrait être amélioré. Il concerne la taille maximale des fichiers pour lesquels un aperçu (une miniature, un thumbnail, … ) va être généré. Dans les Préférences dans l’onglet Prévisualisation, le menu de sélection en face de « Uniquement pour les fichiers de taille inférieure à :  » ne monte que jusqu’à 4Gio.

Or je voulais quand même avoir des aperçus sur mes fichiers supérieurs à 4Gio. La solution consiste à passer par l’éditeur dconf. Si vous ne l’avez pas installé vous pouvez le faire en tapant :

apt-get install dconf-editor

Rendez vous ensuite dans org -> nemo -> preferences, changer l’option thumbnail-limit par la valeur de votre choix. Pour ne pas être embêté, j’ai directement mis la valeur maximale que supporte la variable à savoir 18446744073709551616.

Je pensais pouvoir modifier la valeur depuis la console à l’aide de la commande

gsettings set org.nemo.preferences thumbnail-limit 18446744073709551616

mais curieusement je n’ai pas réussi. Si quelqu’un a une réponse à ça, je suis preneur.

En tout cas, une fois ceci fait, le menu de préférences de prévisualisations de Nemo indique 10Mio mais les aperçus sont bien faits quelle que soit la taille du fichier.

Désactiver le TouchPad sous Linux Mint

Ma machine de travail est un Asus G73JH. Celle ci est parfaitement prise en charge par Linux Mint sur tous les plans à un détail prêt : le bouton de désactivation du TouchPad. Celui ci n’est pas reconnu automatiquement et le TouchPad apparaît systématiquement activé. Moi qui utilise une souris en permanence, un TouchPad activé ne sert qu’à procéder à des clics involontaires.

Heureusement, il est très simple de contrôler ce comportement à l’aide des commandes suivantes:

synclient TouchpadOff=1

pour désactiver le TouchPad et :

synclient TouchpadOff=0

pour activer le TouchPad. Il ne reste plus qu’à lancer cette commande au démarrage de l’ordinateur et les clics involontaires ne deviennent plus un problème.

Lister ses paquets installés pour les réinstaller

Il peut souvent être pratique de voir les paquets actuellement installé sur son système d’exploitation (ici basé sur Debian). On peut par exemple vouloir les exporter pour les réinstaller sur une autre distribution ou tout bêtement pour réinstaller sa machine.

La solution pour faire ça consiste à utiliser le gestionnaire de paquets dpkg à l’aide de la commande :

dpkg --get-selections

Ce qui permet par exemple d’exporter cette liste en l’inscrivant dans un fichier comme ceci :

dpkg --get-selections > packagesList

Un fois ce fichier plat importé sur le nouvel OS, on va importer la liste de paquets en faisant :

dpkg --set-selections < packagesList

Remarque : notez bien la différence entre le get et le set.
Il ne reste plus qu’à installer cette liste à l’aide de la commande :

apt-get dselect-upgrade

Si vous voulez simplement obtenir des informations détaillées sur les paquets que vous avez installés, vous pouvez utiliser :

dpkg -l

mais le détail des informations empêchera de réimporter ce fichier par la suite.

Remplacer la mise en veille par l’hibernation sous Linux Mint

On continue avec les problèmes de mise en veille et de pilotes graphiques mais de nouveau sous Linux Mint 15 Olivia. Le pilote legacy open-source a, comme je l’avais dit lors mon précédent article, la fâcheuse tendance de faire que toute mise en veille de l’ordinateur entraîne une mauvaise reprise et tout l’affichage en sort pixelisé. Les pixels sont d’ailleurs présents des icônes du bureau au curseur de la souris. Lors d’un Ctrl+Alt+F1, la console subit le même traitement. Le seul moyen que j’ai trouvé de réparer le problème est de redémarrer l’ordinateur. Même le logo Linux Mint durant l’extinction est pixelisé donc ceci affecte bien tout l’affichage.

Pour régler tous les paramètres de mise en veille sous Linux Mint 15 Olivia,il faut commencer par installer le remplaçant de gconf-editor à savoir dconf-tools :

apt-get install dconf-tools

Le lancer et se rendre dans : /org/gnome/settings-daemon/plugins/power. L’option qui m’intéressait pour ma part était de remplacer la mise en veille rapide pas entièrement supportée par une hibernation ne posant aucun soucis. Le réglage concernant mon ordinateur fixe, c’est l’option sleep-inactive-ac-type que j’ai ainsi passé à hibernate au lieu de suspend.

Juste pour information, dans les anciennes versions de Linux Mint, l’option à modifier se trouvait en utilisant gconf-editor et en se rendant dans /apps/gnome-power-manager/actions et remplacer la valeur sleep-type-ac par hibernate.

Pilote legacy ATI et fichier version.h

Pour la 1000ème fois, j’ai fait la bêtise de vouloir installer les pilotes propriétaires ATI de ma carte graphique Radeon HD 3870 sur Linux Mint 15 Olivia. Cette carte graphique n’est plus maintenue par ATI, au même titre que les carte 2000, 3000 et 4000 series, et donc il faut utiliser les pilotes legacy. Malheureusement, ceux ci ne sont compatible qu’avec Xorg jusqu’à sa version 1.12 et jusqu’à la version 3.4 du kernel. C’est une telle galère à mettre en place que je conserverai désormais les pilotes open source qui font très bien l’affaire (à quelques détails près mais ça finira bien par se corriger).

Ne connaissant pas encore l’incompatibilité du pilote legacy avec les derniers kernel, ma tentative s’est soldée par un échec. En cause, le fichier version.h qui ne trouvait pas à l’emplacement /usr/include/linux. Tous les kernels récents n’ont plus ce fichier de version à cet endroit mais on peut cependant le récupérer à son autre emplacement à l’aide d’un lien symbolique. On peut donc utiliser la commande :

ln -s /usr/include/linux/version.h /lib/modules/<VERSION_DU_KERNEL>/build/include/linux/version.h

Cependant, réessayer après ça ne suffit toujours pas à avoir un pilote convenablement installé (bien loin de là et le prochain redémarrage le prouvera (entendre par là qu’il ne faut pas s’amuser à redémarrer sans avoir correctement désinstallé ce pilote) par un magnifique mode de compatibilité).

Pour les plus hargneux qui veulent absolument leur pilote legacy sur leur OS dernier cri, il va falloir downgrader Xorg et le kernel par un compatible. Heureusement, des gens bien se sont chargé de simplifier le processus (et là encore ne pas entendre que c’est simple) comme Tomasz Makarewicz.

En tout cas le driver libre reste, selon moi, la meilleure solution.

Se connecter à un bureau à distance sur Linux Mint

Linux Mint, comme Ubuntu, Xubuntu, Fedora, Debian et la grande majorité des distributions Linux grand publique, offrent la possibilité de se connecter à distance à sa machine grâce au Bureau à distance. On peut régler les possibilités de connexion dans le menu Préférences -> Partage de bureau. Cette connexion utilise par défaut le protocole VNC.

Windows offre la même possibilité, mais uniquement sur ses versions pro et supérieures, à la différence qu’il utilise le protocole RDP au lieu de VNC.

Je ne sais pas depuis quand ceci est arrivé, mais sous Linux Mint, il n’y a plus de logiciel packagé avec la distribution pour consulter des bureaux à distance. Celui que j’utilisais auparavant lorsque Ubuntu était encore une vrai distribution (Oui une larme de troll ne fait jamais de mal), était celui intégré de base à savoir Vinagre. Celui ci fait tout à fait l’affaire et permet de se connecter à des bureaux à l’aide des protocoles SSH, VNC ou RDP le plus simplement du monde. Un simple :

apt-get install vinagre

et Vinagre s’ajoute dans le menu Internet le plus simplement du monde. Un grand nombre d’autres solutions de contrôle de bureau à distance existent et à ce sujet, je conseille de visiter la page de documentation Ubuntu sur le sujet.

Installer Compiz sur Linux Mint 15 Olivia Avec MATE

J’ai commis une petite maladresse dans l’ordre de rédaction de mes articles puisque j’ai indiqué les modalités de configuration de compiz sous Linux Mint 15 avec l’interface de bureau MATE avant même d’indiquer comment installer celui ci. en effet, j’avais indiqué comment l’installer jadis sous Linux Mint 14 Nadia mais la procédure n’est plus fonctionnelle sous Olivia. Je vais donc corriger mon erreur ici même.

Tout d’abord à l’aide d’apt ou de synaptic, il faut installer les paquets compizcompizconfig-settings-managercompiz-plugins et éventuellement les paquets compiz-gnomecompiz-plugins-defaultcompiz-plugins-extracompiz-plugins-main et compiz-plugins-main-default si vous voulez installer tous les effets.

Ensuite, il faut lancer automatiquement compiz au démarrage de l’ordinateur. Pour cela, il faut se rendre dans Préférences -> Applications au démarrage (ou depuis le centre de contrôle) et créer une nouvelle entrée. L’appeler par exemple « Compiz » et mettre comme commande :

compiz --replace

Il est nécessaire de remplacer marco (le fork de metacity) actuellement en exécution par compiz au démarrage de la machine. Il existe deux possibilités. La première est d’installer dconf Editor et d’aller remplacer org -> mate -> desktop -> session -> required-components -> windowmanager par compiz. La deuxième consiste à lancer en root la commande :

gsettings set org.mate.desktop.session.required-components windowmanager compiz

qui se chargera de modifier cette entrée.

Enfin, il ne reste plus qu’à configurer compiz comme on le souhaite. J’active pour ma part les options que j’ai décrites dans mon précédent article. Après un redémarrage, compiz viendra remplacer marco en temps que gestionnaire de fenêtre. A vous les fenêtres molles 🙂

Configurer Compiz avec MATE

J’utilise sur mon ordinateur de travail la distribution Linux Mint avec l’interface de bureau MATE. Je ne perd rien de mes habitudes que j’avais avec Gnome 2, tout en profitant de nouveautés fortement agréables mais aussi de Compiz et de ses fenêtres molles (le meilleur de tous les effets de fenêtres). Cependant, MATE n’étant pas tout à fait Gnome 2, certaines configurations de Compiz ne sont pas bonnes de base et il faut retoucher un certain nombre d’éléments. Je vais ici détailler les options que j’active dans chaque catégories et les configurations que j’applique.

Tout d’abord, voici la liste, par catégories, de toutes les options que j’active. Je ne connais pas l’utilité exacte de certaines d’entre elles (notamment D-Bus) mais des programmes comme Shutter me demandent de l’activer. Celles que je connais ont leur utilité précisée à côté.

Général

  • Compatibilité avec Gnome (Assure la compatibilité avec MATE et fait la correspondance avec des touches de raccourcis)
  • Composite (Gestion graphique)
  • OpenGL (Gestion graphique)

Accessibilité

  • Enhanced Zoom Desktop (Permet de faire des zoom lors de présentations)

Bureau

  • Desktop Wall (Gère les switchs entre les différents bureaux)
  • Expo (Affiche tous les bureaux à côtés)

Effets

  • Animations (Animations des fenêtres lors des ouvertures / fermetures / focus / …)
  • Décoration de la fenêtre (Affichage des bordures de fenêtres et gestion des ombres)
  • Déformer les fenêtres (Gère les effets de fenêtres molles)
  • Types de fenêtres à animer

Extras

  • Thumbnail Window Previews (Affiche une miniature des fenêtres au survol dans la barre des tâches)

Chargement d’Image (Affiche une miniature du fichier au lieu d’une icone)

  • JPEG
  • PNG
  • SVG
  • Text

Utilitaire

  • Compiz Librairy Toolbox
  • Correspondance Regex
  • D-Bus
  • Mouse position polling
  • Resize Info (Affiche la taille des fenêtres lors d’un redimensionnement)
  • Session Management
  • Solutions

Gestion des fenêtres

  • Déplacer la fenêtre (Permet de déplacer les fenêtres)
  • Grid (Placer et redimensionner les fenêtres sur une grille)
  • Placer des fenêtres (Emplacement d’apparition des fenêtres)
  • Redimensionner la fenêtre (Permet de redimensionner les fenêtres)
  • Ring Switcher (Sélecteur d’applications en anneau)
  • Workspace Naming (Nomme les différents bureaux et gère l’affichage de leurs noms)

Dans la partie Options Générales, onglet Taille du bureau, Je règle la Taille virtuelle horizontale à 3 mais laisse le Nombre de bureaux à 1. En effet, ceci me permet de garder le sélecteur d’espaces de travail sur mon tableau de bord cohérent. Sinon, il ne correspond vite plus à rien. Les noms au survol dans le tableau de bord ne sont toujours pas les bons mais ils le sont lorsque l’on switch de bureau.

L’autre option que je règle afin de retrouver une bonne compatibilité avec MATE est dans l’option Compatibilité avec Gnome. Dans l’onglet Commandes, au lieu d’avoir gnome-screenshot, je met le nom du programme dans MATE à savoir mate-screenshot. Je fais de même avec gnome-screenshot -w et gnome-terminal qui deviennent mate-screenshot -w et mate-terminal. Les screenshots et le raccourci du terminal redeviennent ainsi actifs.

J’ai exporté mon fichier de configuration total qu’il est possible de télécharger.

Tuer Xorg sans qu’il ne redémarre

J’ai eu à installer un driver Nvidia sur la Linux Mint d’un ami il n’y a pas très longtemps et vu qu’Nvidia est particulièrement Linux friendly (Troll), il fallait que Xorg ne soit pas lancé pour que l’installeur fasse son office. Or je me suis vite rendu compte que de tuer le serveur X n’est pas suffisant puisqu’il se relance automatiquement à chaque fois.

L’astuce consiste à killer mdm (ou gdm selon votre distribution) AVANT de killer Xorg. C’est en effet lui qui est chargé de palier aux défaillances de l’environnement graphique. La plupart du temps, stopper mdm arrêtera de lui même Xorg.

Ainsi donc en tapant la commande :

/etc/init.d/mdm stop

On peut enfin fermer Xorg et installer ses drivers. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Merci Nvidia !

Changer l’icône du menu d’applications

Un des avantages principaux des environnements de bureau Linux est leur simplicité à changer de thème. Ces derniers incluent aussi un logo du menu d’applications. Cependant, beaucoup de thèmes, même s’ils contiennent presque tous les logos des principales distributions, en utilisent un par défaut qui correspond rarement à la distribution sur laquelle on vient de les installer. La plupart du temps, c’est même le logo Ubuntu qui est placé par défaut.

Heureusement, il est possible de changer cette icône afin de mettre l’icône de son choix. Le nom de l’icône qui est utilisée est : start-here.png (ou .svg). On la trouve la plupart du temps dans le dossier : /usr/share/icons/<DOSSIER _DU_THEME>/24×24/places

start-here.png peut être un lien symbolique. Il sera interprété comme s’il était l’image même. On peut donc faire un lien vers une autre icône à l’aide de la commande :

ln -s <fichier_source.png> start-here.png

pour choisir l’une des autres proposées. Il faut ensuite recharger le cache d’icônes pour que le changement soit pris en compte au prochain redémarrage en tapant :

gtk-update-icon-cache -f /usr/share/icons/<DOSSIER_DU_THEME>

Après un redémarrage de la session (même si je préfère redémarrer toute la machine dans le doute), la nouvelle icône trônera sur le menu d’applications.