Remplacer la mise en veille par l’hibernation sous Linux Mint

On continue avec les problèmes de mise en veille et de pilotes graphiques mais de nouveau sous Linux Mint 15 Olivia. Le pilote legacy open-source a, comme je l’avais dit lors mon précédent article, la fâcheuse tendance de faire que toute mise en veille de l’ordinateur entraîne une mauvaise reprise et tout l’affichage en sort pixelisé. Les pixels sont d’ailleurs présents des icônes du bureau au curseur de la souris. Lors d’un Ctrl+Alt+F1, la console subit le même traitement. Le seul moyen que j’ai trouvé de réparer le problème est de redémarrer l’ordinateur. Même le logo Linux Mint durant l’extinction est pixelisé donc ceci affecte bien tout l’affichage.

Pour régler tous les paramètres de mise en veille sous Linux Mint 15 Olivia,il faut commencer par installer le remplaçant de gconf-editor à savoir dconf-tools :

apt-get install dconf-tools

Le lancer et se rendre dans : /org/gnome/settings-daemon/plugins/power. L’option qui m’intéressait pour ma part était de remplacer la mise en veille rapide pas entièrement supportée par une hibernation ne posant aucun soucis. Le réglage concernant mon ordinateur fixe, c’est l’option sleep-inactive-ac-type que j’ai ainsi passé à hibernate au lieu de suspend.

Juste pour information, dans les anciennes versions de Linux Mint, l’option à modifier se trouvait en utilisant gconf-editor et en se rendant dans /apps/gnome-power-manager/actions et remplacer la valeur sleep-type-ac par hibernate.

Retrouver la mise en veille prolongée sous Windows

On continue avec les problèmes de pilotes mais sous Windows 7 ce coup ci. En effet, je met systématiquement une mise en veille de l’ordinateur automatique au bout de 2 heures d’inactivité. Sauf que les 2 heures passaient allègrement sans qu’aucune mise en veille ne se montre.

J’ai donc commencé par installer le pilote ATI (Ma carte est une Radeon HD 3870) correspondant (sous Windows les problèmes de support ne se font pas encore sentir, les versions évoluant bien moins vite). En effet, c’est, de ce que j’ai pu trouver sur internet, la carte graphique qui permet de gérer les mises en veille. Ceci ne m’étonne pas vu les problèmes que la mise en veille engendre sous Linux lorsque le pilote n’est pas bon.

Mais ceci n’a pas encore corrigé mon problème. Il reste une petite option à modifier dans les paramètres d’alimentation avancés (Panneau de configuration -> Matériel et audio -> Options d’alimentation -> Modifier les paramètres du mode de gestion de l’alimentation -> Modifier les paramètres d’alimentation avancés). Dans la rubrique Veille, il faut désactiver toute veille hybride. Ceci réactive alors la mise en veille prolongée que l’on a plus qu’à configurer comme avant.

Une autre possibilité peut être qu’un périphérique USB empêche la mise en veille.

La veille hybride a un intérêt selon moi très limité mais elle consiste à sauvegarder les données en mémoire sur le disque dur en plus de les conserver en mémoire. Ainsi, en cas de coupure de courant, l’OS boot depuis les données du disque au lieu de celles perdues en mémoire. N’utilisant que la mise en veille prolongée et pas la veille simple, ceci ne m’apporte donc rien même si je met en effet légèrement plus longtemps à démarrer.

Pilote legacy ATI et fichier version.h

Pour la 1000ème fois, j’ai fait la bêtise de vouloir installer les pilotes propriétaires ATI de ma carte graphique Radeon HD 3870 sur Linux Mint 15 Olivia. Cette carte graphique n’est plus maintenue par ATI, au même titre que les carte 2000, 3000 et 4000 series, et donc il faut utiliser les pilotes legacy. Malheureusement, ceux ci ne sont compatible qu’avec Xorg jusqu’à sa version 1.12 et jusqu’à la version 3.4 du kernel. C’est une telle galère à mettre en place que je conserverai désormais les pilotes open source qui font très bien l’affaire (à quelques détails près mais ça finira bien par se corriger).

Ne connaissant pas encore l’incompatibilité du pilote legacy avec les derniers kernel, ma tentative s’est soldée par un échec. En cause, le fichier version.h qui ne trouvait pas à l’emplacement /usr/include/linux. Tous les kernels récents n’ont plus ce fichier de version à cet endroit mais on peut cependant le récupérer à son autre emplacement à l’aide d’un lien symbolique. On peut donc utiliser la commande :

ln -s /usr/include/linux/version.h /lib/modules/<VERSION_DU_KERNEL>/build/include/linux/version.h

Cependant, réessayer après ça ne suffit toujours pas à avoir un pilote convenablement installé (bien loin de là et le prochain redémarrage le prouvera (entendre par là qu’il ne faut pas s’amuser à redémarrer sans avoir correctement désinstallé ce pilote) par un magnifique mode de compatibilité).

Pour les plus hargneux qui veulent absolument leur pilote legacy sur leur OS dernier cri, il va falloir downgrader Xorg et le kernel par un compatible. Heureusement, des gens bien se sont chargé de simplifier le processus (et là encore ne pas entendre que c’est simple) comme Tomasz Makarewicz.

En tout cas le driver libre reste, selon moi, la meilleure solution.

Bandes noires entre l’affichage et la bordure de l’écran

Après avoir installé ma Debian Wheezy, installé les pilotes propriétaires et donc activé le mode full effects de Gnome 3, je me retrouvais quand même avec d’étranges bandes noires qui m’empêchaient d’utiliser toute la largeur et la hauteur de mon écran. Impossible de régler celui ci pour prendre l’espace inutilisé, et ma résolution était bien à son maximum à savoir full HD.

Il m’aura fallut beaucoup de recherche mais finalement, j’ai trouvé où changer ce paramètre gênant. Pour cela, il faut lancer Catalyst en mode administrateur soit depuis le menu, soit à l’aide de la commande

amdcccle

lancée en root. Une fois dans le panneau de contrôle, il faut se rendre dans le menu « Graphique » -> « Bureaux et affichages »

Une fois ici, aller sur « Configurer« . Dans « Option de mise à l’échelle« , une jauge (Moi elle était à 15%) nommé « sur/sous balayage » va permettre de jouer sur les bandes noires.

A vous la joie d’un écran de nouveau bien rempli.