Chrome 28 et fichier libpeerconnection.log

Du jour au lendemain est apparu à la racine de mon dossier personnel un fichier libpeerconnection.log. Il est systématiquement vide est revient toujours après une suppression. Quelques recherches m’ont permis de découvrir que c’est Google Chrome qui créé ce fichier dans sa version 28. Le problème est connu est corrigé mais il faudra attendre la release de la version 29 pour que la correction soit intégrée à la branche stable.

Heureusement, en attendant, il est possible de corriger le problème en modifiant le fichier /opt/google/chrome/google-chrome et de rajouter juste avant le ligne :

exec-a "$ 0" "$ HERE / chrome" "$ @"

la ligne

cd /tmp

/tmp peut bien sûr être remplacé par tout autre dossier dans lequel vous voulez que le fichier libpeerconnection.log soit créé. Il ne reviendra alors plus à la racine de votre dossier personnel.

Changer l’icône du menu d’applications

Un des avantages principaux des environnements de bureau Linux est leur simplicité à changer de thème. Ces derniers incluent aussi un logo du menu d’applications. Cependant, beaucoup de thèmes, même s’ils contiennent presque tous les logos des principales distributions, en utilisent un par défaut qui correspond rarement à la distribution sur laquelle on vient de les installer. La plupart du temps, c’est même le logo Ubuntu qui est placé par défaut.

Heureusement, il est possible de changer cette icône afin de mettre l’icône de son choix. Le nom de l’icône qui est utilisée est : start-here.png (ou .svg). On la trouve la plupart du temps dans le dossier : /usr/share/icons/<DOSSIER _DU_THEME>/24×24/places

start-here.png peut être un lien symbolique. Il sera interprété comme s’il était l’image même. On peut donc faire un lien vers une autre icône à l’aide de la commande :

ln -s <fichier_source.png> start-here.png

pour choisir l’une des autres proposées. Il faut ensuite recharger le cache d’icônes pour que le changement soit pris en compte au prochain redémarrage en tapant :

gtk-update-icon-cache -f /usr/share/icons/<DOSSIER_DU_THEME>

Après un redémarrage de la session (même si je préfère redémarrer toute la machine dans le doute), la nouvelle icône trônera sur le menu d’applications.

Activer les numéros de ligne dans PyCharm

Python est réellement un langage fantastique mais je n’ai toujours pas trouvé d’IDE aussi performant que je le souhaiterais. Celui à l’heure actuel qui s’approche le plus de ce que je recherche dans un IDE est PyCharm. Celui ci n’affiche cependant pas de base les numéros de ligne dans les pages de code. Même si ceci n’est pas d’une utilité absolue, c’est un confort que j’apprécie et un point de repère efficace.

Il y a deux manières d’activer les numéros de ligne. La première manière n’active l’affichage que sur la page en cours. Pour cela, faire un clic droit dans la petite bande à gauche de la page de code, avant la colonne d’affichage, et sélectionner « Show Line Numbers« .

La deuxième solution est plus globale puisqu’elle active par défaut l’affichage des numéros de ligne. C’est celle ci que j’ai choisi pour ma part. Pour ceci, il faut aller dans Files -> Settings -> IDE Settings -> Editor -> Appearance et cocher l’option « Show Line Numbers »

La descriptions des différentes options disponibles de cette page peut être trouvé sur la page d’aide de JetBrains correspondante.

Bandes noires entre l’affichage et la bordure de l’écran

Après avoir installé ma Debian Wheezy, installé les pilotes propriétaires et donc activé le mode full effects de Gnome 3, je me retrouvais quand même avec d’étranges bandes noires qui m’empêchaient d’utiliser toute la largeur et la hauteur de mon écran. Impossible de régler celui ci pour prendre l’espace inutilisé, et ma résolution était bien à son maximum à savoir full HD.

Il m’aura fallut beaucoup de recherche mais finalement, j’ai trouvé où changer ce paramètre gênant. Pour cela, il faut lancer Catalyst en mode administrateur soit depuis le menu, soit à l’aide de la commande

amdcccle

lancée en root. Une fois dans le panneau de contrôle, il faut se rendre dans le menu « Graphique » -> « Bureaux et affichages »

Une fois ici, aller sur « Configurer« . Dans « Option de mise à l’échelle« , une jauge (Moi elle était à 15%) nommé « sur/sous balayage » va permettre de jouer sur les bandes noires.

A vous la joie d’un écran de nouveau bien rempli.

Information sur l’accélération graphique

De nombreux jeux et effets de bureau requièrent l’accélération graphique pour fonctionner. Pour être sûr que celle ci est bien activée avec les pilotes de votre carte graphique, il n’y a rien de plus simple. La commande :

glxinfo | grep 'direct rendering'

donne immédiatement la réponse à la ligne d’après. Par contre, si la réponse est non, il faut se reporter à sa carte graphique, son modèle et son pilote pour l’activer.

Drivers propriétaire ATI sur Debian Wheezy

Durant un temps j’ai testé la dernière version de Debian, Wheezy 7.0 avec Gnome 3. Il a finalement réussi à me réconcilier partiellement avec la dernière version du gestionnaire de bureau même si ce n’est toujours pas ça. Cependant, avec ma « vieille » ATI Radeon HD 3870, il m’a fallut installer le driver propriétaire pour avoir accès à tous les effets graphiques.

Les drivers ATI sont très largement plus simples à installer que les drivers Nvidia mais encore faut-il savoir quoi installer. Sous Debian, il faut bien sûr commencer par ajouter les dépôts non-free (dans /etc/apt/sources.list) puis faire :

apt-get install fglrx-driver

Un fois le driver propriétaire installé, il devrait être configuré seul, sinon faire :

aticonfig --initial

Ceci a pour effet de générer le fichier xorg.conf nécessaire. A partir de là, il est possible de lancer le gestionnaire de configuration graphique à partir de la commande

amdcccle

Bien sûr, cette technique passe uniquement par les paquets contenus dans les dépôts. Je préfère malgré tout le plus souvent télécharger le driver sur le site d’AMD et l’installer depuis le fichier.run extrait. Celui ci contient à coup sûr la dernière version du driver et, là encore contrairement à Nvidia, offre un installeur très simple à utiliser.

Ceci fonctionne aussi bien pour les systèmes 32 que 64 bits.

Supprimer la médiathèque XBMC

J’utilise depuis quelques temps déjà le logiciel de Media Center XBMC. Je n’ai pas trouvé plus simple d’utilisation ni plus complet. Chaque version apporte son lot de nouveautés et de plus en plus de plugins viennent enrichir les possibilités qu’il offre.

Cependant, à l’heure actuelle (Version 12.2), un certain nombre de fonctionnalités restent manquantes ou ne sont pas entièrement fonctionnelles. Par exemple, les scrapers de films qui complètent les informations de la médiathèque ne sont pas tous de qualité et surtout les variations de classement par groupe entre la description en français et en anglais gênent au tri de ses films.

Une fois, tout était tellement en désordre que j’ai préféré éradiquer la médiathèque pour repartir sur une base plus saine. Seulement il n’existe pas d’interface de gestion de la médiathèque donc impossible de le faire simplement. La seule astuce que j’ai trouvé consiste à supprimer la source des films dans le mode « Fichiers » de l’onglet « Vidéos« . Ceci enlèvera de la médiathèque toutes les entrées que contenait cette source.

Réinstaller un paquet depuis les dépôts

Parfois, l’installation d’un paquet depuis les dépôts vient compromettre les configurations d’un paquet précédemment installé. Pour reconfigurer l’ancien paquet, il existe plusieurs solutions mais il peut souvent être intéressant de réinstaller l’ancien paquet.

Pour ce faire, on peut utiliser l’une de ces commandes :

aptitude reinstall <NOM_DU_PAQUET>

ou

apt-get install --reinstall <NOM_DU_PAQUET>

Enlever l’icône Docky du dock

Un copain m’a montré il y a quelque temps le dock le plus abouti que j’ai vu sous Linux jusqu’ici. Il s’appelle Docky et offre une multitude de possibilités tout en étant très agréable d’utilisation. Je suis assez peu utilisateur de dock mais celui ci sort réellement du lot. Seul point noir à son actif, l’impossibilité dans les préférences de retirer l’icône de paramétrage du dock de lui même.

Il est cependant possible d’arriver à nos fins en passant par gconf-editor. Dans apps/docky-2/docky/items/DockyItem se trouve une variable ShowDockyItem qu’il suffit de passer à False (donc de décocher). L’icône devrait avoir disparu et si ce n’est pas le cas, elle le fera après un redémarrage. Plus de petite ancre ennuyante sur son jolie dock.

Vous pouvez aussi effectuer cette modification par la console à l’aide de la commande :

gconftool-2 --type Boolean --set /apps/docky-2/Docky/Items/DockyItem/ShowDockyItem False

Reprise post-année scolaire

Voilà presque deux mois que je n’ai pas eu le temps de rédiger un seul article ici. Cependant, ça n’a pas empêché les sujets à aborder et les corrections de problèmes de s’accumuler sur un grand panel de sujets.

L’année scolaire étant finie, et entrant désormais en période de stage, je devrais avoir plus de temps pour, une fois encore, rattraper tout ce retard accumulé.

J’ai reçu, récemment encore, des commentaires de personnes que mes articles ont aidé. C’est vraiment plaisant de voir que des résolutions de problèmes que j’ai eu peuvent servir à d’autres.

En tout cas je vais essayer de rédiger un article tous les deux jours et là il y en a une sacré quantité à venir.