Problème d’extinction de la machine

Je suis tombé sur un problème découvert lors du passage de mes serveurs sur proxmox. Le problème est simple, la commande

halt

n’éteint pas la machine. Problème gênant dans certains cas puisque, par exemple, sans extinction, pas de démarrage en WOL. Ce problème se caractérise principalement par les lignes de fin :

Will now halt
[<TEMPS_DEPUIS_L_ALLUMAGE>] System halted

qui ne mènent à rien du tout. Caractérisé de bug depuis Ubuntu 11.04, celui ci n’est pas destiné à être corrigé car il relève plus d’une différence de compréhension de la commande à utiliser que de bug. Voici les différences qui existent entre les différentes commandes d’extinction :

  • shutdown : disponible en 3 options
    • -h : Arrêt ou mise hors tension
    • -H : Arrêt
    • -p : Mise hors tension
  • halt : appelle shutdown -h
  • poweroff : appelle shutdown -p

Le problème que l’on rencontre est donc que halt n’en arrive jamais à la mise hors tension de l’alimentation et qu’elle se contente d’arrêter le système d’exploitation. Ainsi, la commande correcte pour faire ce que l’on attend est en réalité poweroff. Les commandes suivantes contournent elles aussi le problème :

halt -p
shutdown -h now

En conclusion, il vaut mieux prendre la bonne habitude d’utiliser poweroff ou shutdown -p lorsque l’on souhaite éteindre entièrement et pas seulement le système.

Juste pour information si les commandes ci dessus ne changent pas le problème, il est aussi possible que ce soit le daemon ACPI qui ne soit pas présent. Par exemple, le problème m’est arrivé avec une autre distribution sous proxmox lorsque j’appuyais sur le bouton Shutdown. Il suffit d’installer ce daemon à l’aide de la commande

apt-get install acpid

PS : Cet article sur le site d’astuces de la société Absolacom complète bien le sujet avec notamment une astuce pour obtenir le comportement attendu même avec des programmes qui utilisent la commande halt.

Réduire la taille des icônes du menu Applications de Gnome 3

Voici un article que j’aurais dû écrire il y a longtemps (n’utilisant plus Gnome Shell) mais malgré tous si un jour Gnome redevient intéressant, il peut toujours être bon d’avoir l’information. Le thème de base livré avec Gnome 3 présente un menu d’application avec des icônes incroyablement grosses à mon goût.

Il est parfaitement possible de diminuer cette taille en modifiant les valeurs .icon-grid et .all-app .icon-grid dans le fichier /usr/share/gnome-shell/theme/gnome-shell.css.

On peut trouver un exemple de modification et bien d’autres astuces élémentaires sur Gnome 3 sur l’article dédié de Tux-planet.

Désactiver le TouchPad sous Linux Mint

Ma machine de travail est un Asus G73JH. Celle ci est parfaitement prise en charge par Linux Mint sur tous les plans à un détail prêt : le bouton de désactivation du TouchPad. Celui ci n’est pas reconnu automatiquement et le TouchPad apparaît systématiquement activé. Moi qui utilise une souris en permanence, un TouchPad activé ne sert qu’à procéder à des clics involontaires.

Heureusement, il est très simple de contrôler ce comportement à l’aide des commandes suivantes:

synclient TouchpadOff=1

pour désactiver le TouchPad et :

synclient TouchpadOff=0

pour activer le TouchPad. Il ne reste plus qu’à lancer cette commande au démarrage de l’ordinateur et les clics involontaires ne deviennent plus un problème.

Lire la TV Free sur VLC 2.1.0 et 2.1.1

Edit 2 : La procédure décrite ici est fonctionnelle mais est dépassée et beaucoup plus compliquée que celle actuellement réalisable et expliquée dans cet article.

Edit : La procédure décrite est la même pour VLC 2.1.1. Voyez les commentaires pour des compléments d’information sur la version Mac OS.

J’ai récemment mis à jour mon lecteur vidéo VLC qui était en version 2.0.8 à la version 2.1.0. Cette dernière étant une nouvelle version majeur, beaucoup de changements ont été fait.

A part certains détails comme la barre de volume qui ne peut plus monter à 200% qu’à l’aide de la roulette de la souris, cette nouvelle version a l’air de tenir ses promesses et VLC continue de s’enrichir d’un certain nombre de fonctionnalités intéressantes.

Par contre, dans la liste de lecture, impossible de retrouver la liste des chaînes TV accessibles par le biais de la Freebox. Il est toujours possible d’ouvrir un flux réseau avec pour adresse : http://mafreebox.freebox.fr/freeboxtv/playlist.m3u mais je ne trouve pas ça aussi pratique que la liste apparaissant directement dans la partie Internet de la liste de lecture.

VLC fonctionnant sur un modèle de plugins, je suis allé voir dans son dossier d’installation pour essayer de trouver quelque chose en rapport. Bien m’en a pris puisque dans le dossier C:\Programe Files (x86)\VideoLAN\VLC\lua\sd se trouve un fichier freebox.luac que je met en téléchargement ici pour ceux qui n’ont plus d’ancienne version de VLC sous la main.

Il suffit de coller ce fichier au même emplacement (C:\Programe Files (x86)\VideoLAN\VLC\lua\sd) dans le dossier de la version 2.1.0 pour retrouver sa playlist dans sa liste de lecture.

Il n’est donc pas difficile de retrouver sa TV sur son ordinateur même si je ne sais pas quelle a été la motivation des développeurs pour retirer cette fonctionnalité.

Supprimer une clé SSH de ses hôtes connus

J’ai profité de mes récentes migrations de serveur pour re-générer des clés SSH toutes neuves. Je ne pense pas avoir été piraté ni visité depuis que je tiens ce blog mais de temps en temps, une petite remise à frais de la sécurité ne fait pas de mal.

Remise à frais de la sécurité implique que tous mes shells, qui avaient enregistrés l’ancienne clé SSH, détectaient une modification et pensaient à un piratage. Il fallait donc enlever l’ancienne clé de la base des hôtes connus.

On peut faire ça manuellement en modifiant le fichier ~/.ssh/known_hosts mais il faut être sûr de soi quant-à la ligne que l’on enlève. Pas toujours évident.

La manière la plus simple est la commande :

ssh-keygen -f "/home/<USERNAME>/.ssh/known_hosts" -R <NOM_DU_DOMAINE_OU_ADRESSE_MACHINE>

qui se charge d’enlever la clé SSH correspondante à la machine que l’on vise sans risquer d’enlever la mauvaise clé. Il ne reste plus qu’à se connecter de nouveau et les nouvelles informations de connexion seront ajoutées à la liste des hôtes connus.

Connecter une nappe USB câble par câble

Certains modèles de tour PC possèdent des ports USB façades dont les câbles de la nappes sont détachés. Il n’est donc pas possible de les brancher directement et simplement sur la carte mère. Pour repérer quel câble se branche à quel endroit, voici un schéma descriptif. On considère que l’on branche deux ports façades. La colonne du bas représente celle à laquelle il manque une pin.

Schéma de connexion USB

Avec ceci, vos deux ports USB devraient être fonctionnels. Sinon, revoyez votre câblage.

Gérer ses calendriers dans Microsoft Project 2010

On continue sur la série Microsoft Office avec cette fois Microsoft Project 2010. Il est très simple de créer un nouveau calendrier en passant par l’outil Modifier le temps de travail dans l’onglet Projet. Un bouton Créer un nouveau calendrier … figure en haut à droite, à côté de la sélection des calendriers.

Malheureusement, il est impossible de gérer les calendrier d’ici. Si l’on a fait une faute de frappe et que l’on souhaite renommer un de ses calendriers ou même tout simplement en supprimer un, il n’existe aucune option depuis cet écran.

Pour gérer les calendriers créés dans Microsoft Project, il faut se rendre dans Fichier -> Informations -> Organisateur puis dans l’onglet Calendriers, modifier ce qu’on a à modifier.

Fini le tracas de la faute de frappe que l’on n’arrive pas à corriger.

Insérer une ligne horizontale de séparation sous Word 2010

Pour séparer deux parties d’une même page sous Word (2010), il y a la possibilité d’insérer une ligne horizontale. Au lieu d’utiliser la classique technique du « _ » multiple, on peut utiliser un outil disponible dans Word qui bénéficie d’un bien meilleur rendu.

Il faut tout d’abord commencer par placer le curseur à l’endroit où l’on souhaite insérer la ligne horizontale. Jusqu’ici rien de bien compliqué.

Ensuite, dans Mise en page -> Bordure de page, cliquer sur le bouton Ligne horizontale… en bas à gauche de la fenêtre qui s’ouvre. Il ne reste plus qu’à sélectionner le modèle de ligne décorée souhaité ou importer la sienne et valider.

Une magnifique ligne horizontale qu’il est possible de grandir/déplacer/centrer … apparaît désormais et vient couper la page à l’endroit voulu.

Coupure de migration

Vous n’avez peut-être pas pu accéder au site dans les deux heures précédentes. J’ai fait au plus vite pour minimiser le temps d’indisponibilité mais j’opérais une migration du serveur.

J’ai en effet séparé un certain nombre de mes services et j’avais besoin de mettre la machine en arrêt pour ne pas risquer de conflits d’IP pendant ce temps. Mais le site est de retour et fonctionnel.

Je détaillerai bientôt les nouvelles configurations serveur que j’ai appliqué ainsi qu’un certain nombre de services que j’héberge. Juste pour info, c’est sur un proxmox maintenant.

Taille d’unité d’allocation

Le BTS commence à se faire loin et j’ai eu le temps d’oublier un détail de cours que j’avais vu à l’époque et qui est : Quel est l’intérêt des tailles d’unité d’allocation lorsque l’on formate un disque dur. En réalité c’est assez simple et ce genre de petit rafraîchissement ne fait pas de mal.

Tout d’abord l’unité d’allocation est aussi connue sous le nom de cluster. C’est le plus petit élément attribuable pour stocker un fichier. De plus, il ne peut contenir qu’un seul fichier.

Ainsi, prenons l’exemple d’une unité d’allocation de taille 4096 octets. Un fichier de 5000 octets ne rentrera pas dans un seul cluster et devra donc en occuper 2. Cependant, le deuxième cluster ne sera utilisé qu’à 5000 – 4096 = 904 octets. On perd donc 4096 – 904 = 3192 octets.

En réalité, on perd toujours un peu de place de cette manière, mais on peut optimiser la taille de ses clusters en fonction des fichiers que l’on va copier sur le disque. Pour stocker des fichiers petits mais nombreux, il vaut mieux une taille d’unité d’allocation très faible. A l’inverse, pour stocker des gros fichiers, il vaut mieux une taille d’unité d’allocation plus grande. Les fichiers seront ainsi stockés sur moins de clusters même si les petits fichiers perdront plus de place. Ainsi moins il y a de cluster sur le disque, plus la table d’allocation est petite et vice versa.

En réalité, vue les capacités des disques durs et les systèmes de fichiers actuels, la taille d’unité d’allocation est un faux problème pour lequel la solution consiste à rester sur les paramètres par défaut. L’optimisation n’apporte pas un gain flagrant de performance ou d’espace.

Une fois n’est pas coutume, l’article Wikipedia français est plus détaillé que sa version anglaise. Elle contient notamment les tailles d’unité d’allocation par défaut d’un certain nombre de SGF, je la met donc ici : Article Wikipedia Bloc (Disque dur)