Vidéos flash accélérées avec chrome sous Linux

Lorsque j’avais réinstallé Debian 7 avec Gnome 3 pour me faire une idée, j’ai rencontré un problème de taille qui aurait pu, à lui seul, me faire retirer l’OS de ma machine de détente.

Mon ordinateur fixe me sert en effet énormément pour aller sur internet, et, même si ceci est petit à petit amené à changer, le flash y est extrêmement présent. Or, tout les contenus flash étaient lus légèrement en accéléré. Les voix étaient donc légèrement plus aiguës et les vidéos passaient légèrement plus vite. On pourrait penser qu’une légère accélération ne change pas grand chose mais c’est un coup à devenir fou.

J’ai quand même fini par trouver comment résoudre le problème. Il est dû à l’utilisation du plugin flash installé par défaut dans chrome et à celui installé dans Debian. Pour désactiver celui des deux qui n’arrive pas à utiliser l’accélération matérielle, il faut se rendre à l’adresse chrome://plugins/ sous chrome et dans les Détails, désactiver le plugin Adobe Flash Player situé dans le dossier d’installation de Google chrome (De base : /opt/google/chrome/). Si le deuxième plugin n’est pas activé, penser à l’activer.

Après un redémarrage de Google chrome, pour être sûr que le plugin est bien pris en compte, lancer une des vidéo flash qui étaient lues en accéléré et accéder aux paramètres du plugin flash en cliquant droit dessus et en se rendant dans Paramètres.

Là, s’assurer que dans l’onglet Affichage, l’option Activer l’accélération matérielle soit bien cochée et fini les problèmes de vidéos accélérées et de sons déformés.

Désactiver les synthèses vocales sous Jelly Bean

Sur le Samsung Galaxy S III (mais s’adapte sur Jelly Bean de manière globale), lorsque toute les options classiques pour désactiver la synthèse vocale n’ont pas fonctionné, (Paramètres -> Langue et saisie -> Sortie de synthèse vocale -> désactiver le Profil voiture par exemple ou Paramètres -> Accessibilité -> Services -> Désactiver Talkback), il est possible de résoudre définitivement le problème en allant dans Paramètres -> Gestionnaire d’applications -> Tout. Une fois là, commencer par Supprimer les données des applications Moteur de synthèse vocale Google et Samsung TTS. Si cela ne fonctionne toujours pas, alors Désactiver ces applications.

Configurer Compiz avec MATE

J’utilise sur mon ordinateur de travail la distribution Linux Mint avec l’interface de bureau MATE. Je ne perd rien de mes habitudes que j’avais avec Gnome 2, tout en profitant de nouveautés fortement agréables mais aussi de Compiz et de ses fenêtres molles (le meilleur de tous les effets de fenêtres). Cependant, MATE n’étant pas tout à fait Gnome 2, certaines configurations de Compiz ne sont pas bonnes de base et il faut retoucher un certain nombre d’éléments. Je vais ici détailler les options que j’active dans chaque catégories et les configurations que j’applique.

Tout d’abord, voici la liste, par catégories, de toutes les options que j’active. Je ne connais pas l’utilité exacte de certaines d’entre elles (notamment D-Bus) mais des programmes comme Shutter me demandent de l’activer. Celles que je connais ont leur utilité précisée à côté.

Général

  • Compatibilité avec Gnome (Assure la compatibilité avec MATE et fait la correspondance avec des touches de raccourcis)
  • Composite (Gestion graphique)
  • OpenGL (Gestion graphique)

Accessibilité

  • Enhanced Zoom Desktop (Permet de faire des zoom lors de présentations)

Bureau

  • Desktop Wall (Gère les switchs entre les différents bureaux)
  • Expo (Affiche tous les bureaux à côtés)

Effets

  • Animations (Animations des fenêtres lors des ouvertures / fermetures / focus / …)
  • Décoration de la fenêtre (Affichage des bordures de fenêtres et gestion des ombres)
  • Déformer les fenêtres (Gère les effets de fenêtres molles)
  • Types de fenêtres à animer

Extras

  • Thumbnail Window Previews (Affiche une miniature des fenêtres au survol dans la barre des tâches)

Chargement d’Image (Affiche une miniature du fichier au lieu d’une icone)

  • JPEG
  • PNG
  • SVG
  • Text

Utilitaire

  • Compiz Librairy Toolbox
  • Correspondance Regex
  • D-Bus
  • Mouse position polling
  • Resize Info (Affiche la taille des fenêtres lors d’un redimensionnement)
  • Session Management
  • Solutions

Gestion des fenêtres

  • Déplacer la fenêtre (Permet de déplacer les fenêtres)
  • Grid (Placer et redimensionner les fenêtres sur une grille)
  • Placer des fenêtres (Emplacement d’apparition des fenêtres)
  • Redimensionner la fenêtre (Permet de redimensionner les fenêtres)
  • Ring Switcher (Sélecteur d’applications en anneau)
  • Workspace Naming (Nomme les différents bureaux et gère l’affichage de leurs noms)

Dans la partie Options Générales, onglet Taille du bureau, Je règle la Taille virtuelle horizontale à 3 mais laisse le Nombre de bureaux à 1. En effet, ceci me permet de garder le sélecteur d’espaces de travail sur mon tableau de bord cohérent. Sinon, il ne correspond vite plus à rien. Les noms au survol dans le tableau de bord ne sont toujours pas les bons mais ils le sont lorsque l’on switch de bureau.

L’autre option que je règle afin de retrouver une bonne compatibilité avec MATE est dans l’option Compatibilité avec Gnome. Dans l’onglet Commandes, au lieu d’avoir gnome-screenshot, je met le nom du programme dans MATE à savoir mate-screenshot. Je fais de même avec gnome-screenshot -w et gnome-terminal qui deviennent mate-screenshot -w et mate-terminal. Les screenshots et le raccourci du terminal redeviennent ainsi actifs.

J’ai exporté mon fichier de configuration total qu’il est possible de télécharger.

Activer l’ouverture de session automatique Windows

Sous Linux, il n’est rien de plus simple que de se connecter automatiquement à la session d’un utilisateur au démarrage. La plupart du temps, c’est une simple case à cocher dans les options de gestion utilisateur de sa distribution et la magie opère. Sous Windows, par contre, c’est un peu différent. Si on a eu le malheur de mettre un mot de passe pendant un temps ou d’avoir plusieurs utilisateurs sur la même machine, le passage par la case sélection du compte est obligatoire.

Même si Windows n’offre pas l’option intuitive que possède tout bon Linux, il existe tout de même une solution pour activer la connexion automatique.

La première étape consiste à taper dans sa zone de recherche « control userpasswords2 ». On peut être amené à fournir un mot de passe administrateur ou une confirmation (je les désactive systématiquement).

Dans la fenêtre qui apparaît, désactiver la case Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur puis valider.

Taper ensuite votre mot de passe puis valider les changements sur toutes les fenêtres.

Après le redémarrage de votre machine, SURPRISE, votre session s’ouvre d’elle même.

Activer les numéros de ligne dans PyCharm

Python est réellement un langage fantastique mais je n’ai toujours pas trouvé d’IDE aussi performant que je le souhaiterais. Celui à l’heure actuel qui s’approche le plus de ce que je recherche dans un IDE est PyCharm. Celui ci n’affiche cependant pas de base les numéros de ligne dans les pages de code. Même si ceci n’est pas d’une utilité absolue, c’est un confort que j’apprécie et un point de repère efficace.

Il y a deux manières d’activer les numéros de ligne. La première manière n’active l’affichage que sur la page en cours. Pour cela, faire un clic droit dans la petite bande à gauche de la page de code, avant la colonne d’affichage, et sélectionner « Show Line Numbers« .

La deuxième solution est plus globale puisqu’elle active par défaut l’affichage des numéros de ligne. C’est celle ci que j’ai choisi pour ma part. Pour ceci, il faut aller dans Files -> Settings -> IDE Settings -> Editor -> Appearance et cocher l’option « Show Line Numbers »

La descriptions des différentes options disponibles de cette page peut être trouvé sur la page d’aide de JetBrains correspondante.

Ajouter et enlever des composants dans Glassfish

Le fournisseur de persistance (Persistence Provider) utilisé de base avec Glassfish est EclipseLink. Malheureusement, j’avais besoin d’utiliser Hibernate pour un projet. Il m’a donc fallut l’installer.

Grâce à l’update center, ceci est devenu très simple. Il faut tout d’abord commencer par installer ce dernier si ce n’est pas déjà fait. Il suffit d’exécuter updatetool dans le dossier bin à la racine de l’installation de Glassfish.

Une fois l’update center installé, il suffit de cocher Hibernate JPA dans les composants disponibles pour qu’il soit rajouté à Glassfish.

Voyons maintenant la procédure pour désinstaller un composant précédemment installé par ce biais. Il faut passer par l’outil pkg situé dans le même répertoire bin que tout à l’heure. En effet, il n’est pas possible de décocher un composant pour le supprimer. Il est possible de lister les noms exacts de tous les composants actuellement installés en faisant :

pkg list

Il ne reste plus qu’à supprimer ceux que l’on veut à l’aide de la commande :

pkg uninstall <PACKAGE NAME>

Vous voilà prêt à éviter les erreurs de type :

Exception while preparing the app : java.lang.ClassNotFoundException: org.hibernate.ejb.HibernatePersistence

Monter automatiquement une partition NTFS

Dans mon ordinateur portable se trouvent 2 disques durs physiques. L’un d’entre eux me sert à mettre mes systèmes d’exploitation ainsi que tous les logiciels que j’ai à installer (Sous Windows avec les jeux ça va très vite) et l’autre me sert à stocker une grosse majorité de mes données. Sur ce principe, je peux facilement partager des documents entre mon Windows et mes Linux.

Petit inconvénient, autant sous Windows mon deuxième disque dur est monté automatiquement, autant sous mes Linux, il me faut le remonter à chaque démarrage. Ceci devient problématique par exemple lorsque mes IDE ont retenu l’emplacement d’un projet et que le disque qui le contient n’est pas monté. De plus, afin que Windows puisse lire les informations du disque de données, celui ci est formaté en NTFS.

J’ai donc décidé de monter ma partition automatiquement au démarrage de mes Linux.

Il faut savoir que sous Linux, les instructions de montage des disques durs/partitions se trouvent dans le fichier /etc/fstab. On peut voir avec un

cat /etc/fstab

que ce fichier contient déjà les informations de montage de la partition principale ainsi que du swap (quand on a mis un). Les colonnes sont détaillées en commentaire et il suffit de suivre ce format pour automatiser n’importe quel montage. Pour plus de détails sur les options disponibles ainsi que pour la signification des 3 dernières colonnes, il suffit de faire un :

man fstab

La partition que je souhaite monter est en NTFS. J’utilise donc le pilote ntfs-3g pour utiliser mon disque. S’il n’est pas disponible, il suffit de l’installer avec

apt-get install ntfs-3g

J’utilise aussi l’UUID de ma partition pour ne pas avoir de problème si jamais des disques changent, sont rajoutés ou supprimés (dans mon cas peu de chances mais on n’est jamais trop prudent). Pour trouver l’UUID d’un disque je vous renvoie à cet article.

Un fois l’UUID obtenu, il me faut un dossier dans lequel je monterai ma partition et qui m’assure un chemin identique à chaque montage. Pour ça, je crée un dossier AKIRA (le nom que je donne à ma partition) dans /media/ à l’aide de la commande

mkdir /media/AKIRA

Je n’ai maintenant plus qu’à rajouter la ligne suivante à mon fstab :

UUID=<MON UUID>    /media/AKIRA    ntfs-3g    defaults    0    2

Après un redémarrage, ma partition est automatiquement montée dans le dossier /media/AKIRA, en utilisant le pilote ntfs-3g, avec les droits par défaut (rw, suid, dev, exec, auto, nouser, and async), sans être dumpée (0), et vérifiée après la partition principale (2).

Processus Whoopsie dans Ubuntu

Lors de l’installation de mon nouveau serveur, un processus que je ne connaissais pas se lançait systématiquement au démarrage. Celui ci, nommé whoopsie, ne consommait pas spécialement de ressources mais j’aime savoir ce que j’héberge.

Il s’avère que Whoopsie est un programme d’envoi de log de crash développé par Canonical et intégré de base depuis peu à Ubuntu. N’aimant pas trop le concept d’envoyer des données alors même qu’on ne m’a pas demandé mon avis, j’ai décidé d’y couper cours et de le désactiver. Les développeurs ayant dû se rendre compte que c’était une gentille violation de nos libertés (pas méchante mais gentille quand même) et ont prévu de pouvoir désactiver facilement le lancement.

Dans le fichier /etc/default/whoopsie qui ressemble de base à

[General]
report_crashes=true

remplacer true par false. Après un redémarrage ou après avoir tué l’application, whoopsie ne se relancera plus.

Utiliser Compiz sous Linux Mint

ATTENTION : Ceci était valable pour Linux Mint 14 Nadia mais n’est plus fonctionnel sous Linux Mint 15 Olivia. Pour cela, se reporter au nouvel article

Le plus gros avantage que Linux apporte au niveau graphisme est Compiz. Les effets graphiques qu’il apporte sont plus sublimes les uns que les autres et rien que la transparence sur la console est un effet qui a autant d’utilité qu’il est jolie.

Cependant, pour mettre en place compiz sous Linux Mint, il ne suffit pas d’installer le compiz-settings-manager comme sous Ubuntu, il faut le configurer pour qu’il se lance au démarrage et le configurer pour remplacer Marco.

Dans l’ordre, les étapes sont donc :

  • Installer le paquet compizconfig-settings-manager
  • Aller dans le menu Système -> Préférences -> Applications au démarrage et créer un nouveau champs Compiz qui lancera la commande compiz –replace
  • Lancer l’éditeur de configuration depuis le menu Logiciels -> Outils système -> Editeur de configuration ou en tapant mateconf-editor dans un terminal
  • Remplacer la clé /desktop/mate/session/required_components/windowmanager qui contient la valeur marco par compiz
  • Configurer son compiz comme souhaité à l’aide du Gestionnaire de configuration CompizConfig qui se trouve dans le menu Système -> Préférences (S’il n’apparaît pas, installer le paquet compizconfig-settings-manager). De base, aucune décoration de fenêtre n’est présente et il n’est pas non plus possible de bouger les fenêtres

Après un redémarrage, compiz sera actif à l’ouverture de la session et vous pourrez afficher tous les effets que vous désirez.

Petites remarques :

  • Le nombre de bureaux pris en compte par compiz se règle dans le Gestionnaire de configuration, dans les Options Générales puis dans l’onglet Taille du bureau. Ce nombre ne correspond pas à ce qu’il est possible de régler dans le sélecteur d’espaces de travail.
  • Le minimum qu’il me semble nécessaire d’activer pour les fenêtres est :
    • Dans Windows Management :
      • Déplacer la fenêtre
      • Placer des fenêtres
      • Redimensionner la fenêtre
    • Dans Effects :
      • Décoration de la fenêtre

Le reste n’est plus qu’une question de goût. Amusez vous la quantité d’effets est extrêmement importante. De plus, si elle ne l’est pas assez selon vous, vous pouvez installer tous les paquets de type compiz-plugins*.

Changer la langue de Thunderbird

Certaines distributions Linux comme Linux Mint ont déjà Thunderbird d’installé de base. Malheureusement, même en choisissant la langue de la distribution comme le français par défaut lors de l’installation du système d’exploitation, l’application de messagerie reste en anglais.

Il existe plusieurs manières de régler le problème. La première est de supprimer tout le logiciel, de re-télécharger le package correspondant sur le site officiel et de l’installer. On ajoute ainsi les packages de langue directement en même temps.

La deuxième solution, la plus simple, est d’installer les packages de langue directement depuis les dépôts de la distribution grâce à la commande :

sudo apt-get install thunderbird-locale-<langue>

soit pour le français :

sudo apt-get install thunderbird-locale-fr

Et voilà un logiciel de messagerie dans la langue de son choix en un instant. Pour avoir la correction orthographique dans la langue de son choix maintenant, passer par le menu Edition -> Préférences, onglet Rédaction -> Orthographe et cliquez sur Télécharger d’autres dictionnaires.