Vider le cache NetBeans

NetBeans possède un cache qui peut s’avérer gênant dans certains cas. Par exemple, dans un projet dans lequel on a créé des EJB et que l’on souhaite les supprimer, les fichiers générés restent et peuvent faire des conflits avec les nouvelles EJB que l’on souhaite créer.

Pour remédier à ce problème, il suffit de vider le cache de NetBeans. Celui ci se trouve dans le dossier :

C:\Users\<USERNAME>\AppData\Local\NetBeans\Cache

sous Windows et sous Linux dans :

~/.cache/netbeans/

Après avoir arrêté votre IDE, en supprimer ce dossier, son cache sera remis à zéro et les fichiers générés n’apparaîtront plus.

Supprimer Evernote pour le réinstaller

Evernote a la fâcheuse tendance de proposer des mises à jour qui n’arrivent pas à s’installer. J’ai malheureusement eu le cas récemment mais sur une seule de mes machines. Impossible de terminer la mise à jour. Pire, je voulais désinstaller l’application pour réinstaller directement la dernière version mais la même erreur apparaissait. Bien décidé à ne pas me laisser faire, j’ai décidé de supprimer Evernote à la main. Une recherche, y compris dans le fichiers cachés, pour supprimer tout dossier/fichier nommé evernote et un petit tour dans la base de registre pour faire la même (Pensez à faire une sauvegarde de votre base avant au cas où fassiez une mauvaise manipulation) et je pensais être bon.

Malheureusement, lors du lancement de la réinstallation, une erreur apparaît me stipulant qu’une seule instance d’Evernote peut être installée par machine et me demandant de supprimer Evernote depuis un compte administrateur afin de pouvoir le réinstaller chez tous les utilisateurs. Venant de supprimer tout fichier correspondant et étant le seul compte utilisateur de ma machine, il est évident qu’il reste une information trahissant une installation précédente d’Evernote. Après quelques recherches sur leur forum de support, j’ai trouvé une solution qui s’avérait avoir fonctionné pour quelques personnes. Elle consiste en plusieurs étapes :

  1. Rechercher le fichier de log de l’installation d’Evernote :
    C:\Users\<USERNAME>\AppData\Local\Temp\EvernoteSetup.log

    où <USERNAME> est le nom de l’utilisateur.

  2. Dans ce fichier, rechercher la ligne :
    Located product {4C8BBCC8-8363-11E2-A3F4-984BE15F174E} with upgrade code {AE2C091E-CF5F-4e30-8659-D640E23A8B99}

    (Les numéros sont très certainement différents). C’est la première série de numéro qui va nous servir à localiser les fichiers signes d’une installation précédente.

  3. Il suffit d’inverser la toute première série de chiffres (Dans mon cas 4C8BBCC8 qui, à l’envers, donne 8CCBB8C4) et de supprimer les dossiers, contenant les clés nommés selon cette série de chiffres, dans la base de registre (Toujours pareil faites une sauvegarde au préalable afin de ne pas risquer d’avoir une mauvaise surprise). Il devrait y en avoir dans les dossiers :
    HKEY_CLASSES_ROOT\Installer\UpgradeCodes\

    et

    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Installer\UpgradeCodes

Une fois ces clés supprimées, vous pouvez relancer l’installation de la dernière version d’Evernote et celle ci devrait s’installer sans problème.

Installer une nouvelle police de caractères

Depuis quelques temps, j’ai pris l’habitude d’utiliser deux polices de caractères régulièrement. Ces deux polices sont Source Sans Pro et Source Code Pro (Celle que j’utilise principalement et dont vous pouvez avoir plus de détails sur le blog d’Adobe). Afin de pouvoir les utiliser, il faut installer ces polices dans son système d’exploitation. La plupart des logiciels sauront d’eux-même aller les chercher.

Sous Windows comme sous Ubuntu, installer une police consiste à déposer les fichiers correspondant (ttf, otf, une liste plus détaillée sur FileInfo) dans un dossier, reconnu comme le dossier de polices du système.

Sous Windows, le dossier est C:\Windows\Fonts (Vérifiez la compatibilité des formats que vous installez Windows ne prend peut-être pas tout en charge)

Sous Linux, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • Soit vous voulez installer la police pour un seul utilisateur et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /home/<USER>/.fonts
  • Soit vous voulez installer la police pour tous les utilisateurs et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /usr/share/fonts

Une grosse différence est que sous linux, chaque police peut être mise dans un dossier séparé alors que sous Windows tous les fichiers doivent être posés en brut.

Enfin, si vous ne voulez pas avoir à redémarrer l’ordinateur, resynchronisez le cache des polices de caractères avec la commande :

sudo fc-cache -f -v

Activer son pavé numérique au démarrage

Lors d’une installation sur un ordinateur portable, les différentes distributions linux n’activent que rarement le pavé numérique de base. C’est un gros point négatif mais il n’existe pas de simple case à cocher ou de modification dans l’éditeur de configuration pour l’activer.

Par exemple, sous Windows, il suffit de lancer l’éditeur de registre (regedit.exe) et de modifier la clé HKEY_CURRENT_USER\Control Panel\Keyboard\InitialKeyboardIndicators et de remplacer la valeur de base par :

  • 2 pour l’activer en permanence
  • 0 pour le désactiver en permanence

Sous linux, seul le répertoire du fichier à modifier peut changer. Il faut commencer par installer numlockx par votre méthode préférée puis modifier le fichier /etc/X11/gdm/Init/Default ou /etc/mdm/Init/Default selon votre gestionnaire de fenêtre pour ajouter les lignes

if [ -x /usr/bin/numlockx ]; then
    exec /usr/bin/numlockx on
fi

Et voilà, un pavé numérique activé dès le départ pour ne plus avoir à appuyer sur une touche de plus lors de la saisie de votre mot de passe.

Principaux raccourcis clavier

Un ami a récemment décidé de donner sa chance à Linux et au monde du libre en général  et a, par conséquent, décidé d’installer en double boot une Distribution Ubuntu. Grand habitué des raccourcis claviers, il avait besoin d’en avoir une liste pour se déplacer. J’ai donc répertorié ici les listes de différents raccourcis clavier sous les principales différentes interfaces ou systèmes d’exploitation :

A vous désormais de les apprendre par coeur pour pouvoir naviguer tels des pirates informatiques dans vos systèmes.

Modifier l’emplacement par défaut de certains dossiers

Il est couramment admis que certains dossiers sont des raccourcis pour certains emplacements. L’exemple le plus flagrant est le Bureau tant sous Windows que sous Linux, qui est en réalité un dossier. Celui ci est le plus souvent dans le dossier personnel de l’utilisateur.

Sous Ubuntu, je voulais changer l’emplacement sur lesquels pointent mes dossiers Musiques et Vidéos d’origine afin qu’ils pointent sur les dossiers Musiques et Vidéos que j’avais créé sur mon deuxième disque dur, partagé entre tous mes OS.

Ainsi, tout ajout ou modification des éléments du dossier est immédiatement répercuté partout.

Sous Linux, il suffit d’éditer le fichier /home/{nom de l’utilisateur}/.config/user-dirs.dirs et de modifier la ligne correspondant au raccourcis que l’on souhaite modifier. Par exemple pour le bureau, on éditera la ligne XDG_DESKTOP_DIR= afin de préciser le répertoire de destination. Une aide existe directement dans le fichier pour expliquer comment éditer les adresses.

Sous Windows (7, je ne parlerais pas des versions antérieurs), il suffit d’aller dans le dossier utilisateur et de faire un clic droit sur le dossier que l’on souhaite faire pointer à un autre emplacement, faire Propriétés et aller dans l’onglet « Emplacement ». Là on peut changer l’adresse par celle que l’on désire. Il est aussi possible de passer par des raccourcis comme les bibliothèques qui sont plus proche de l’agrégat de dossiers mais qui permettent de faire un équivalent.

Ces manipulations peuvent aussi s’avérer utiles lorsque l’on utilise un disque dur de données et un pour le système (fait commun avec les SSD actuels).

Réinitialiser la pile TCP/IP de Windows

L’ordinateur portable HP d’un membre de ma famille avait récupérer une erreur assez étrange. L’ordinateur arrivait sans problème à se connecter aux différents réseaux auxquels j’essayais de le connecter mais n’arrivait jamais à se connecter à internet.

Après quelques recherches et des tests en tout genre (Désactivation des cartes, réinstallation des pilotes, …) j’ai fini par utiliser la commande :

ipconfig /all

pour voir quelles étaient les adresses attribuées. Je me suis alors rendu compte que Windows m’avait attribué une des adresses IP par défaut en 169.254.xxx.xxx (Plus d’informations sur le pourquoi celles ci dans la RFC 5735). J’ai testé le fait d’attribuer à l’une des cartes une IP fixe directement et là j’avais un accès normal au Web. J’ai ainsi déterminé avec certitude que le problème venait de la connexion avec le serveur DHCP (Ici ma Freebox) et que le problème venait de l’ordinateur puisque se connecter sur un autre routeur ramenait aux mêmes résultats.

Après quelques recherches, j’ai trouvé que ce problème survenait souvent à cause d’un bug de la pile TCP/IP. Pour le corriger, il suffit de la réinitialiser à l’aide de la commande :

netsh interface ipv4 reset c:\log.txt

ou plus globalement

netsh int ip reset c:\log.txt

Après avoir remis à 0 le stack TCP/IP et rebooté, tout était fonctionnel de nouveau.

Modifier le dossier de base de Java dans NetBeans

J’ai récemment eu à réinstaller tous mes logiciels dont NetBeans et mon JDK (Java Development Kit). Cependant, manque de chance, entre le début et la fin de mes installation, la dernière version de Java avait changée et était passée de la 1.7u10 à la 1.7u11.

J’ai naturellement désinstallé l’ancienne version pour mettre la nouvelle mais, surprise, au lancement suivant de mon NetBeans, j’ai eu une magnifique erreur stipulant :

Cannot locate java installation in specified jdkhome:
C:\Program Files\Java\jdk1.7.0_11
Do you want to try to use default version?

Pour y remédier, rien de plus simple, il suffit d’aller modifier l’adresse suivant netbeans_jdkhome= dans le fichier de configuration de l’IDE. Ce fichier est /etc/netbeans.conf (Sous Windows, dans le répertoire d’installation de NetBeans)

Vider le spooler d’impression sous Windows

Un problème récurrent lorsque l’imprimante laser de ma mère plante est que le spooler ne se vide pas, et ce, même après avoir remis du papier et annulé les tâches d’impression. L’ordinateur tourne sous Windows XP mais j’ai vu sur Internet que le problème survenait aussi avec d’autres versions de Windows.

Afin de forcer le cache du spooler à se vider, nous allons utiliser deux simples commandes :

net stop spooler
net start spooler

Ceci a pour effet d’arrêter complètement le spooler (c’est là que le cache est vidé) puis de le relancer afin de permettre de nouveau l’impression.

Cela évite d’avoir à redémarrer l’ordinateur à chaque plantage du spooler.

Réinstallation de mon PC fixe et organisation

Comme j’en avais parlé il y a quelques temps, je viens de finir de réinstaller mon PC fixe afin d’avoir un autre environnement linux que ceux que j’avais déjà. En l’occurrence, j’ai décidé de me faire violence pour utiliser Gnome 3, comme je me fais violence pour utiliser Unity. J’ai donc au départ voulu installer une Fedora afin d’avoir cet environnement de bureau tout en testant une distribution non basée sur Debian. Je voulais voir un peu ce que donnait les rpm et Yum. Après bien des déboires d’installation dû à beaucoup de disques durs et un partitionnement particulier recherché, j’ai fini par avoir ce que je voulais. Cependant, j’ai dû y renoncer au bout de 10 minutes de test. Je ne peux définitivement pas utiliser un OS sans bureau.

Ainsi donc, j’ai réfléchis à quoi installer et je me suis dit que j’allais tester la technique d’Ubuntu avec Gnome 3 au lieu d’Unity. Grand bien m’en a pris puisqu’en suivant cette procédure, on dispose d’un bureau tout à fait fonctionnel malgré Gnome 3.

Me voilà donc avec un double boot Ubuntu avec Gnome 3 et Windows 7. Au niveau des disques durs, j’ai 1 Seagate de 320 Go qui héberge mes OS (100 Go Ubuntu, 4 Go de swap, 216 Go de Windows), 1 Seagate de 250 Go pour du stockage normal et 2 Seagate de 80 Go sur lesquels je comptais mettre en place un RAID 1 pour avoir du stockage un peu plus sécurisé. Le problème de la non disponibilité des données sur les 2 OS est un problème de taille que je cherche toujours à résoudre.

Cette installation fera donc l’affaire jusqu’à ce que Gnome 3 m’énerve définitivement ou que je trouve comment réactiver le bureau sur une Fedora d’origine sans trop de difficultés (ou qu’une Ubuntu avec Mate voit le jour).