Pilote legacy ATI et fichier version.h

Pour la 1000ème fois, j’ai fait la bêtise de vouloir installer les pilotes propriétaires ATI de ma carte graphique Radeon HD 3870 sur Linux Mint 15 Olivia. Cette carte graphique n’est plus maintenue par ATI, au même titre que les carte 2000, 3000 et 4000 series, et donc il faut utiliser les pilotes legacy. Malheureusement, ceux ci ne sont compatible qu’avec Xorg jusqu’à sa version 1.12 et jusqu’à la version 3.4 du kernel. C’est une telle galère à mettre en place que je conserverai désormais les pilotes open source qui font très bien l’affaire (à quelques détails près mais ça finira bien par se corriger).

Ne connaissant pas encore l’incompatibilité du pilote legacy avec les derniers kernel, ma tentative s’est soldée par un échec. En cause, le fichier version.h qui ne trouvait pas à l’emplacement /usr/include/linux. Tous les kernels récents n’ont plus ce fichier de version à cet endroit mais on peut cependant le récupérer à son autre emplacement à l’aide d’un lien symbolique. On peut donc utiliser la commande :

ln -s /usr/include/linux/version.h /lib/modules/<VERSION_DU_KERNEL>/build/include/linux/version.h

Cependant, réessayer après ça ne suffit toujours pas à avoir un pilote convenablement installé (bien loin de là et le prochain redémarrage le prouvera (entendre par là qu’il ne faut pas s’amuser à redémarrer sans avoir correctement désinstallé ce pilote) par un magnifique mode de compatibilité).

Pour les plus hargneux qui veulent absolument leur pilote legacy sur leur OS dernier cri, il va falloir downgrader Xorg et le kernel par un compatible. Heureusement, des gens bien se sont chargé de simplifier le processus (et là encore ne pas entendre que c’est simple) comme Tomasz Makarewicz.

En tout cas le driver libre reste, selon moi, la meilleure solution.

Enlever les anciens noyaux Linux sous Fedora

J’ai souvent l’habitude d’enlever les anciens noyaux Linux de mes distributions parce qu’à moins d’un bug ultime sur un nouveau kernel, je ne reviens jamais sur une ancienne version. Mes tests de Fedora continuant toujours (par période, mais je m’y tiens), les noyaux commençaient un peu à s’accumuler. J’ai donc décider d’enlever tous les vieux.

Pour ce faire, il existe que commande très utile, que je n’ai pas eu à installer sous Fedora mais que vous pouvez installer à l’aide de la commande :

yum install yum-utils

et qui s’appelle package-cleanup. Elle permet de « Nettoyer les paquetages RPM installés localement » (définition dans le man). L’option de cette commande qui nous intéresse est oldkernels qui permet de « Supprimer les anciens paquetages « kernel » et « kernel-devel » » (Toujours dans le man).

L’option count permet de paramétrer un peu mieux le nombre de kernel que l’on souhaite conserver. Ainsi la commande :

package-cleanup --oldkernels --count=2

permet de garder les deux derniers kernels (Savoir aussi que 2 est la valeur par défaut)