Taille d’unité d’allocation

Le BTS commence à se faire loin et j’ai eu le temps d’oublier un détail de cours que j’avais vu à l’époque et qui est : Quel est l’intérêt des tailles d’unité d’allocation lorsque l’on formate un disque dur. En réalité c’est assez simple et ce genre de petit rafraîchissement ne fait pas de mal.

Tout d’abord l’unité d’allocation est aussi connue sous le nom de cluster. C’est le plus petit élément attribuable pour stocker un fichier. De plus, il ne peut contenir qu’un seul fichier.

Ainsi, prenons l’exemple d’une unité d’allocation de taille 4096 octets. Un fichier de 5000 octets ne rentrera pas dans un seul cluster et devra donc en occuper 2. Cependant, le deuxième cluster ne sera utilisé qu’à 5000 – 4096 = 904 octets. On perd donc 4096 – 904 = 3192 octets.

En réalité, on perd toujours un peu de place de cette manière, mais on peut optimiser la taille de ses clusters en fonction des fichiers que l’on va copier sur le disque. Pour stocker des fichiers petits mais nombreux, il vaut mieux une taille d’unité d’allocation très faible. A l’inverse, pour stocker des gros fichiers, il vaut mieux une taille d’unité d’allocation plus grande. Les fichiers seront ainsi stockés sur moins de clusters même si les petits fichiers perdront plus de place. Ainsi moins il y a de cluster sur le disque, plus la table d’allocation est petite et vice versa.

En réalité, vue les capacités des disques durs et les systèmes de fichiers actuels, la taille d’unité d’allocation est un faux problème pour lequel la solution consiste à rester sur les paramètres par défaut. L’optimisation n’apporte pas un gain flagrant de performance ou d’espace.

Une fois n’est pas coutume, l’article Wikipedia français est plus détaillé que sa version anglaise. Elle contient notamment les tailles d’unité d’allocation par défaut d’un certain nombre de SGF, je la met donc ici : Article Wikipedia Bloc (Disque dur)

Gérer ses formats de date sous Android

Tout programmeur a un jour été confronté à l’affreuse tâche de devoir gérer un format de date dans l’un de ses programmes. Des outils existent mais ne conviennent pas toujours aux besoin ou au format que l’on souhaite mettre en place et on en arrive souvent à se dire qu’avec un peu de tolérance, l’utilisateur ne devrait pas avoir besoin de sa foutue date.

Heureusement les développeurs Android ont pris le taureau par les cornes et nous ont donné le SimpleDateFormat.

Cette classe nous permet de traiter des données de date dans le format que l’on souhaite sans se heurter à des problèmes de fonctions deprecated ou à des librairies maison souvent aussi compréhensibles qu’inefficaces.