Se connecter à un bureau à distance sur Linux Mint

Linux Mint, comme Ubuntu, Xubuntu, Fedora, Debian et la grande majorité des distributions Linux grand publique, offrent la possibilité de se connecter à distance à sa machine grâce au Bureau à distance. On peut régler les possibilités de connexion dans le menu Préférences -> Partage de bureau. Cette connexion utilise par défaut le protocole VNC.

Windows offre la même possibilité, mais uniquement sur ses versions pro et supérieures, à la différence qu’il utilise le protocole RDP au lieu de VNC.

Je ne sais pas depuis quand ceci est arrivé, mais sous Linux Mint, il n’y a plus de logiciel packagé avec la distribution pour consulter des bureaux à distance. Celui que j’utilisais auparavant lorsque Ubuntu était encore une vrai distribution (Oui une larme de troll ne fait jamais de mal), était celui intégré de base à savoir Vinagre. Celui ci fait tout à fait l’affaire et permet de se connecter à des bureaux à l’aide des protocoles SSH, VNC ou RDP le plus simplement du monde. Un simple :

apt-get install vinagre

et Vinagre s’ajoute dans le menu Internet le plus simplement du monde. Un grand nombre d’autres solutions de contrôle de bureau à distance existent et à ce sujet, je conseille de visiter la page de documentation Ubuntu sur le sujet.

Kit d’informations sous Linux

Il est toujours intéressant de collecter un certain nombre d’informations sur son système soit de manière répétée, soit occasionnellement. Voici un survol des principales commandes qu’il est bon de connaitre car on vient toujours à les utiliser :

  • apropos <mot>
    Affiche les commandes avec une courte définition en rapport avec <mot>
  • cat <fichier>
    Affiche le contenu texte de <fichier>
  • cat /proc/version
    Affiche la version de son noyau, son nom et la version du compilateur utilisé
  • df
    Affiche des informations sur les partitions
  • du
    Estime la place occupée par les fichiers et répertoires présents dans le dossier courant
  • find <mot>
    Recherche récursivement <mot> dans un répertoire
  • free
    Affiche la quantité de mémoire vive et swap utilisée
  • groups
    Affiche les groupes auxquelles appartient un utilisateur ou par défaut l’utilisateur qui lance la commande
  • id
    Permet d’afficher l’UID et le GID des utilisateurs du système
  • locate <mot>
    Recherche <mot> dans tous les répertoires
  • ls <direction>
    Liste les fichiers et/ou dossiers de <direction> ou par défaut du répertoire courant
  • lsmod
    Affiche le statut des modules du noyau Linux (fichier /proc/modules)
  • lspci
    Affiche les informations sur les bus PCI (donc de la plupart des périphériques)
  • more <fichier>
    Affiche <fichier> dans le shell page par page
  • mount
    Affiche la liste des disques montés. Permet aussi de monter des partitions et périphériques
  • printenv
    Affiche les variables d’environnement de l’utilisateur
  • ps
    Affiche les processus actifs du système
  • pstree
    Affiche les processus actifs du système sous forme d’arbre
  • pwd
    Affiche le chemin du répertoire actuel
  • stat <fichier>
    Affiche des informations sur un <fichier>
  • top
    Affiche des informations en continu sur l’activité du système
  • uname
    Affiche le type de système
  • uptime
    Affiche l’uptime (temps depuis lequel le système est allumé)
  • w
    Liste les utilisateurs connectés et quel programme ils utilisent actuellement
  • whois <URL ou IP>
    Affiche les informations de domaine de <URL> ou de <IP>
  • whatis <commande>
    Affiche la description despages de manuel de la <commande> correspondante
  • whereis <fichier>
    Recherche rapide de <fichier> dans tout le système
  • which <commande>
    Localise une <commande> sur le disque
  • who
    Affiche les utilisateurs connectés au système

Monter automatiquement une partition NTFS

Dans mon ordinateur portable se trouvent 2 disques durs physiques. L’un d’entre eux me sert à mettre mes systèmes d’exploitation ainsi que tous les logiciels que j’ai à installer (Sous Windows avec les jeux ça va très vite) et l’autre me sert à stocker une grosse majorité de mes données. Sur ce principe, je peux facilement partager des documents entre mon Windows et mes Linux.

Petit inconvénient, autant sous Windows mon deuxième disque dur est monté automatiquement, autant sous mes Linux, il me faut le remonter à chaque démarrage. Ceci devient problématique par exemple lorsque mes IDE ont retenu l’emplacement d’un projet et que le disque qui le contient n’est pas monté. De plus, afin que Windows puisse lire les informations du disque de données, celui ci est formaté en NTFS.

J’ai donc décidé de monter ma partition automatiquement au démarrage de mes Linux.

Il faut savoir que sous Linux, les instructions de montage des disques durs/partitions se trouvent dans le fichier /etc/fstab. On peut voir avec un

cat /etc/fstab

que ce fichier contient déjà les informations de montage de la partition principale ainsi que du swap (quand on a mis un). Les colonnes sont détaillées en commentaire et il suffit de suivre ce format pour automatiser n’importe quel montage. Pour plus de détails sur les options disponibles ainsi que pour la signification des 3 dernières colonnes, il suffit de faire un :

man fstab

La partition que je souhaite monter est en NTFS. J’utilise donc le pilote ntfs-3g pour utiliser mon disque. S’il n’est pas disponible, il suffit de l’installer avec

apt-get install ntfs-3g

J’utilise aussi l’UUID de ma partition pour ne pas avoir de problème si jamais des disques changent, sont rajoutés ou supprimés (dans mon cas peu de chances mais on n’est jamais trop prudent). Pour trouver l’UUID d’un disque je vous renvoie à cet article.

Un fois l’UUID obtenu, il me faut un dossier dans lequel je monterai ma partition et qui m’assure un chemin identique à chaque montage. Pour ça, je crée un dossier AKIRA (le nom que je donne à ma partition) dans /media/ à l’aide de la commande

mkdir /media/AKIRA

Je n’ai maintenant plus qu’à rajouter la ligne suivante à mon fstab :

UUID=<MON UUID>    /media/AKIRA    ntfs-3g    defaults    0    2

Après un redémarrage, ma partition est automatiquement montée dans le dossier /media/AKIRA, en utilisant le pilote ntfs-3g, avec les droits par défaut (rw, suid, dev, exec, auto, nouser, and async), sans être dumpée (0), et vérifiée après la partition principale (2).

Se connecter à un dossier partagé Windows depuis Linux Mint

Sous la plupart des distributions Linux que j’ai testé, il y avait une option « Réseau » qui permettait, à l’aide de Samba notamment, de se connecter à un dossier partagé Windows. Sous Linux Mint, je n’ai pas trouvé cette option de Réseau mais j’ai trouvé comment se connecter en passant par le menu « Répertoire -> Se connecter à un serveur … »

Il suffit de sélectionner « Partage Windows » dans le « Type de service » et de remplir les autres informations de connexion pour avoir accès à nos fichiers sur le réseau.

Installer une nouvelle police de caractères

Depuis quelques temps, j’ai pris l’habitude d’utiliser deux polices de caractères régulièrement. Ces deux polices sont Source Sans Pro et Source Code Pro (Celle que j’utilise principalement et dont vous pouvez avoir plus de détails sur le blog d’Adobe). Afin de pouvoir les utiliser, il faut installer ces polices dans son système d’exploitation. La plupart des logiciels sauront d’eux-même aller les chercher.

Sous Windows comme sous Ubuntu, installer une police consiste à déposer les fichiers correspondant (ttf, otf, une liste plus détaillée sur FileInfo) dans un dossier, reconnu comme le dossier de polices du système.

Sous Windows, le dossier est C:\Windows\Fonts (Vérifiez la compatibilité des formats que vous installez Windows ne prend peut-être pas tout en charge)

Sous Linux, plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • Soit vous voulez installer la police pour un seul utilisateur et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /home/<USER>/.fonts
  • Soit vous voulez installer la police pour tous les utilisateurs et dans ce cas vous mettez vos fichiers dans /usr/share/fonts

Une grosse différence est que sous linux, chaque police peut être mise dans un dossier séparé alors que sous Windows tous les fichiers doivent être posés en brut.

Enfin, si vous ne voulez pas avoir à redémarrer l’ordinateur, resynchronisez le cache des polices de caractères avec la commande :

sudo fc-cache -f -v

Exécuter TrueCrypt sous Fedora

TrueCrypt demande systématiquement les privilèges super-utilisateur. Je tentais donc toujours, dans le doute, de la lancer en root. Malgré cela, lorsque j’essayais de monter un volume crypté, j’obtenais l’erreur :

Failed to obtain administrator privileges: sudo: sorry, you must have a tty to run sudo

To enable use of ‘sudo’ by applications without a terminal window, please disable ‘requiretty’ option in ‘/etc/sudoers’. Newer versions of sudo automatically determine whether a terminal is required (‘requiretty’ option is obsolete).

TrueCrypt donne ainsi lui même la solution pour résoudre le problème. Il suffit d’aller commenter la ligne contenant requiretty dans le fichier /etc/sudoers (à l’aide de #).

D’autres solutions sont cependant disponibles sur Internet notamment celles ci :
http://linuxsysadminblog.com/2009/07/install-truecrypt-on-fedora-10/ 
Ou en l’installant depuis les dépôts officielles à l’aide de yum.

Enlever les anciens noyaux Linux sous Fedora

J’ai souvent l’habitude d’enlever les anciens noyaux Linux de mes distributions parce qu’à moins d’un bug ultime sur un nouveau kernel, je ne reviens jamais sur une ancienne version. Mes tests de Fedora continuant toujours (par période, mais je m’y tiens), les noyaux commençaient un peu à s’accumuler. J’ai donc décider d’enlever tous les vieux.

Pour ce faire, il existe que commande très utile, que je n’ai pas eu à installer sous Fedora mais que vous pouvez installer à l’aide de la commande :

yum install yum-utils

et qui s’appelle package-cleanup. Elle permet de « Nettoyer les paquetages RPM installés localement » (définition dans le man). L’option de cette commande qui nous intéresse est oldkernels qui permet de « Supprimer les anciens paquetages « kernel » et « kernel-devel » » (Toujours dans le man).

L’option count permet de paramétrer un peu mieux le nombre de kernel que l’on souhaite conserver. Ainsi la commande :

package-cleanup --oldkernels --count=2

permet de garder les deux derniers kernels (Savoir aussi que 2 est la valeur par défaut)

Réinstallation de mon PC fixe et organisation

Comme j’en avais parlé il y a quelques temps, je viens de finir de réinstaller mon PC fixe afin d’avoir un autre environnement linux que ceux que j’avais déjà. En l’occurrence, j’ai décidé de me faire violence pour utiliser Gnome 3, comme je me fais violence pour utiliser Unity. J’ai donc au départ voulu installer une Fedora afin d’avoir cet environnement de bureau tout en testant une distribution non basée sur Debian. Je voulais voir un peu ce que donnait les rpm et Yum. Après bien des déboires d’installation dû à beaucoup de disques durs et un partitionnement particulier recherché, j’ai fini par avoir ce que je voulais. Cependant, j’ai dû y renoncer au bout de 10 minutes de test. Je ne peux définitivement pas utiliser un OS sans bureau.

Ainsi donc, j’ai réfléchis à quoi installer et je me suis dit que j’allais tester la technique d’Ubuntu avec Gnome 3 au lieu d’Unity. Grand bien m’en a pris puisqu’en suivant cette procédure, on dispose d’un bureau tout à fait fonctionnel malgré Gnome 3.

Me voilà donc avec un double boot Ubuntu avec Gnome 3 et Windows 7. Au niveau des disques durs, j’ai 1 Seagate de 320 Go qui héberge mes OS (100 Go Ubuntu, 4 Go de swap, 216 Go de Windows), 1 Seagate de 250 Go pour du stockage normal et 2 Seagate de 80 Go sur lesquels je comptais mettre en place un RAID 1 pour avoir du stockage un peu plus sécurisé. Le problème de la non disponibilité des données sur les 2 OS est un problème de taille que je cherche toujours à résoudre.

Cette installation fera donc l’affaire jusqu’à ce que Gnome 3 m’énerve définitivement ou que je trouve comment réactiver le bureau sur une Fedora d’origine sans trop de difficultés (ou qu’une Ubuntu avec Mate voit le jour).